Leah à contretemps
par Becky Albertalli
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Date de parution 30 mai 2018 | Archivage 30 oct. 2018
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Résumé
Le couple insubmersible formé par Abby et Nick est en train de prendre l’eau. Je me suis fâchée avec des filles que je connais depuis la maternelle. Et plus le temps passe, plus j’ai l’(affreuse) impression que notre pote Garrett veut sortir avec moi. Il est mignon. Adorable. Prévenant. Le genre de mecs que n’importe qui aimerait avoir comme cavalier au bal du lycée.
Mais pas moi. Ah oui, je ne vous l’ai pas dit ? Paraît que j’adore me compliquer la vie…
Moi, c’est Leah. Leah Burke. (Semi-)pro de la batterie. Gribouilleuse clandestine. Meilleure amie du choubidou du lycée, mon best bro, le démolisseur d’Oreos, j’ai nommé : Simon Spier. C’est notre...
Formats disponibles
FORMAT | Ebook |
ISBN | 9782016273449 |
PRIX | 6,99 € (EUR) |
Disponible sur NetGalley
Chroniques partagées sur la page du titre
Leah à contretemps est la suite de Love Simon, un roman que l’on peut trouver un peu partout parce qu’un film va bientôt sortir. Sa suite a un peu moins les honneurs des rayons des librairies.
Pourtant, ce tome m’a plus intéressé que Love Simon. L’héroïne et narratrice est Leah. Ses parents sont séparés. Classique. Sa mère a dix ans de moins que les autres parents d’élèves. Et oui, si Leah vivra son propre bal du lycée bientôt – elle est en terminale – elle en a déjà vécu un : sa mère l’attendait quand elle a vécu son propre bal. Leah est la meilleure amie de Simon, lycéen gay, en couple avec Bram. Elle-même est bisexuelle, mais personne ne le sait, pas même Simon. J’oubliai presque : Leah n’est pas vraiment mince (et la couverture n’est pas forcément très réussie).
Oui, nous sommes dans une romance, mais une romance un peu particulière puisque Leah n’est pas amoureuse d’un garçon. Elle ne sait pas comment l’objet de son amour va réagir, elle ne sait pas non plus comment ses amis vont réagir, même s’ils sont très tolérants. Même si le lycée où ils étudient n’est pas pire qu’un autre, il n’est cependant pas parfait. A l’heure où les lycéens français attendent les résultats de Parcoursup, les lycéens américains attendent de savoir s’ils seront acceptés dans l’université de leur choix. Il est des déceptions, des amertumes, des « Pourquoi elles et pas moi ? » , avec quelques relents de racisme en prime. Oui, la question n’est pas encore réglé, quoi qu’en pense certains esprits très optimistes.
Ce livre semble léger – ne culmine-t-il pas avec le traditionnel bal de fin d’année ? Ne montrent-ils pas des amours adolescents, avec son lot de rupture et de déception ? Il présente aussi des couples homosexuels qui sont acceptés par les autres et dont les amours ne sont ni plus ni moins compliquées que celles des hétéros. Ce sont des amoureux, des amoureuses, c’est tout.
Si vous avez déjà lu Love, Simon, vous connaissez déjà Leah. Cependant, il ne s'agit pas d'une suite à proprement parler. Nous sommes simplement dans le même univers et les deux romans peuvent être lus indépendamment. Ceci dit, on découvre les personnages différemment et, comme les romans sont bien fichus, c'est vachement intéressant.
Avec un autre point de vue que dans le roman précédemment cité, Becky Albertalli aborde sensiblement les mêmes thèmes : les difficultés de l'adolescence, l'acceptation de soi, la sexualité, les problèmes et les questionnements de ceux qui ne sont pas exactement dans les normes dictées par la société. Oui, parce qu'il faut le dire, on aborde ici, la bisexualité.
J'ai a-do-ré ce roman qui était vraiment parfait. Une super suite pour "Moi, Simon". Une héroïne attachante et bisexuelle à laquelle j'ai vraiment pu m'identifier. Une bonne vision du coming-out.
Après avoir lu Love, Simon, j'avais très envie de découvrir la "suite" et d'en savoir plus sur le personnage de Leah que je trouvais assez antipathique. J'avais cette impression de la fille qui râle tout le temps et qui n'est jamais contente de rien. Ce nouveau roman m'a permis de comprendre ce qui se cachait derrière toute cette froideur et j'ai finalement adoré son personnage!
On découvre une Leah finalement pas très sûre d'elle et qui se cache derrière un mauvais caractère pour construire sa carapace. J'ai été très touchée par son histoire et j'avais vraiment envie de voir comment les choses allaient évoluer pour elle et si finalement, son histoire d'amour pourrait enfin voir le jour.
On retrouve évidemment les mêmes amis que dans Love, Simon mais leur petit groupe d'amis, aux portes de leur entrée en fac se divise un peu. C'était sympa de voir comment avancer l'histoire de Simon également.
Pour tout vous dire, j'ai préféré l'histoire de Leah plutôt que celle de Simon mais je ne sais pas si c'est dû au personnage ou tout simplement si ça confirme le fait que j'en attends beaucoup d'un livre dont on entend parler partout. Cette fois, je n'attendais rien de particulier de Leah, je voulais juste en découvrir plus sur elle.
Au début, j'ai eu un peu de mal à laisser Simon et à passer à Leah. Mais Simon est toujours présent (toujours aussi choupinou) et Leah a un caractère vraiment intéressant, qui n'était pas assez dévoilé dans le premier livre.
Nous faisons donc mieux connaissance avec cette ado en passe d'entrer à l'université. Elle a moins d'argent que ses amis, elle manque de confiance en elle, elle est très attachée à ses proches, souvent en colère... Et personne, sauf sa mère, ne sait qu'elle est aussi bisexuelle.
C'est d'autant plus difficile à avouer pour elle qu'elle est amoureuse de Abby (oui, la petite amie de Nick, son meilleur ami. Oups).
Et cette gentille Abby a des attitudes pour le moins équivoques envers Leah, ce qui la torture littéralement...
J'ai bien aimé que, pour une fois, la bisexualité soit évoquée. Et aussi que l'on montre que ce n'est pas si facile que ça de s'accepter soi-même. Leah a assez peu de tolérance sur les tendances sexuelles mitigées.
- Je ne sais pas, disons que je suis vaguement bisexuelle.
- Soit t'es bi, soit tu l'es pas. C'est comme si tu disais être un peu enceinte.
Mais ça ne veut pas dire que c'est aussi clair pour tout le monde.
J'ai aussi tout autant apprécié que, comme dans le premier tome, le tout se passe dans une ambiance finalement très ouverte par rapport à tout ça. Ca n'empêche pas les doutes, la peur, la torture interne... mais au moins les proches ne rejettent pas leurs enfants ou leurs amis. C'est bien de montrer comment les choses devraient se passer, de temps en temps, sans fausse niaiserie pour autant.
Et, finalement, je me suis attachée à Leah. Pas autant qu'à Simon, qui garde ma préférence. Mais elle est quand même plutôt sympa.
Ah oui, Leah ne cesse de dire qu'elle est grosse, elle a du mal à trouver des robes à sa taille... mais aucun de ses amis ne la considère comme telle (et le choix de l'actrice qui a été fait pour le film laisse d'ailleurs cet aspect totalement en retrait). C'est un point qui existe, qui est présenté, mais qui n'est pas non plus la pierre d'achoppement du roman. C'est l'amour qui est au coeur de l'histoire (et c'est beau).
Ce roman met en scène la vie de Leah, meilleur amie de Simon, et je l’ai vraiment adoré! Becky Albertalli s’impose désormais comme une valeur sûre de la littérature Young Adult, dont je suivrai toutes les parutions avec plaisir. Elle a un certain talent pour parler de l’adolescence, elle sait évoquer avec justesse et talent ce moment difficile où l’on doit découvrir qui l’on est et tenter de le faire accepter aux autres. Cela donne des romans frais, légers et divertissants, qui font vraiment du bien, mais peuvent en même temps aider les jeunes mal dans leur peau à s’accepter. Dans son univers, diversité est le maître mot et « Leah à contretemps » ne fait pas exception à la règle puisque l’héroïne est bisexuelle. J’ai trouvé ça rafraichissant de suivre des personnages qui n’ont pas la même sexualité que 90% des héros de YA et de s’éloigner un peu du cadre de la romance lycéenne entre un garçon et une fille. Cela n’empêche évidemment pas l’histoire d’amour développée dans ce roman d’être toute mignonne, j’avoue que j’ai complètement craqué pour le couple adorable qui était en train de se former. Si vous aimez la romance, votre coeur de midinette sera comblé, même si ce n’est pas vraiment l’intrigue centrale de l’histoire.
On peut s’identifier facilement aux personnages créés par l’autrice et Leah ne fait pas exception à la règle ! J’ai été séduite par cette jeune fille, qui cache sa fragilité derrière un franc parler à toute épreuve. Je crois même l’avoir préférée à Simon, qui avait une vie un peu « trop » parfaite. Malgré l’assurance qu’elle affiche, Leah a été moins gâtée par la vie : elle a du mal à trouver sa place dans le monde et se sent à contretemps (d’où le titre), et je me suis beaucoup reconnue en elle. Dans ce roman, qui se passe après « Love Simon », elle nous raconte son histoire avec un humour dévastateur et livre sans en avoir l’air un beau message d’acceptation de soi. Leah est ronde, mais l’auteure n’insiste jamais sur cette caractéristique, car notre héroïne se trouve belle comme elle est, et cela m’a vraiment fait du bien de lire ça. Je n’avais pas apprécié du tout que dans le film, Leah soit incarnée par le maigre Katherine Langford (même si je l’adore dans « 13 Reasons Why »). J’ai beaucoup aimé que ce roman prône le body positive.
Becky Albertalli crée des liens entre ses personnages, qui reviennent d’un livre à l’autre, et c’est un vrai plus pour moi, car cela donne un intérêt supplémentaire à ce roman! J’ai retrouvé avec plaisir, le temps de quelques instants, les jumelles de « Mes hauts, mes bas et mes coups de coeur en série » et bien évidemment, j’ai pu repasser, tout au long de l’histoire, un moment avec toute la joyeuse bande de Simon et compagnie. J’étais très heureuse de prendre des nouvelles de ce Simon si touchant, et d’en apprendre un peu plus sur d’autres personnages qui étaient secondaires jusque là. L’univers de l’autrice est peuplé de personnages attachants et on finit par les connaître si bien qu’on les considère à son tour comme des amis! Dans ce roman, la thématique de la nostalgie est très présente puisque nos héros vont rentrer à l’université et s’éloigner les uns des autres. Nous les suivrons à un moment charnière de leur existence, et j’avoue que cela m’a rappelé avec plaisir ma propre fin de secondaire (qui ne date que d’un an!). Ce thème donne une teinte supplémentaire au roman, qui se pare de la tonalité douce-amère propre aux dernières fois. A la fin, moi non plus, je ne voulais pas quitter cette bande qui m’était devenue si familière! C’est pourquoi j’ai regretté un dénouement un peu trop précipité, qui est le seul petit défaut que j’ai pu trouver à ce roman YA hors normes dans le bon sens du terme.
Je ne savais pas que j'avais besoin de ce livre dans ma vie avant que Becky Albertalli ne commence à en parler. Je ne savais pas que j'avais besoin que cette fille bi avec des formes soit mon héros et incarne mes valeurs. Et pourtant je suis là. Leah Burke est une reine, et elle est sur le point de transformer votre monde.
Retrouver mes personnages préférés m'a fait tellement de bien! Ils m'avaient tous manqué tellement: Bram, Simon, Nick, Leah & Abby. Je ne savais pas exactement ce qu'il allait se passer dans ce livre, si je dois être honnête. J'ai juste décidé de faire confiance à Becky Albertalli, et il se trouve que c'était la bonne chose à faire.
Ce livre était tellement honnête? Je me suis retrouvée dans Leah, dans la manière qu'elle a d'agir ou de penser, dans cette manière qu'elle a de dire aux gens s'ils ont fait une connerie ou dit quelque chose de déplacé — même ses amis. Elle est mon héros. C'est quelqu'un qui va regarder son amie dans les yeux et lui dire qu'elle est raciste après avoir en effet dit quelque chose de racist et avoir réagi de la mauvaise manière. C'est cette reine de la maison Serpentard prête à défendre ses amis. Mais c'est aussi cette personne avec toutes ses insécurités, elle ne peut pas s'empêcher de se concentrer sur ce que les gens disent à propos d'elle, la manière dont ils l'aperçoivent. C'est quelque chose qui la dérange énormément, mais elle ne le montre pas.
Toutes ses insécurités étaient les miennes, cette manière qu'elle avait de tout suranalyser était tellement moi, spécialement quand elle n'arrête pas de se demander pourquoi elle n'a jamais dit à Simon qu'elle est bi Changer est effrayant, même pour Leah au coeur de pierre Burke. Leah est quelqu'un d'attachant, elle est bienveillante même si elle ne veut pas l'entendre dire. Leah ne va jamais dire à ses amis qu'elle les aime, elle va leur montrer pour leur faire comprendre.
J'ai adoré lire à propos d'une fille bi qui ne ressent pas le besoin de s'excuser pour qui elle est, une fille qui est prête à prendre ce qu'elle veut de ce monde, prête à être heureuse. Ça m'a rendu heureuse. Lire à propos de Leah était comme être à la maison.
4.5
Tout d'abord un grand merci à NetGalley et Hachette Roman de m'avoir permis de découvrir la suite de Love Simon. Cette fois-ci, nous partons à la découverte de Léah qui, pour rappel, est la meilleure amie de Simon. L'histoire se situe à leur dernière année de lycée, celle où de grands choix pour l'avenir doivent être faits, celle où il y a des heureux qui iront à la faculté qu'ils voulaient et des déçus, celle où les amours naissent et parfois disparaissent.
Mais au-delà de ces considérations, il y a Léah, qui n'a pas toujours les moyens d'avoir ce qu'elle veut, qui est complexée par son corps, qui est passionnée par le dessin et la batterie mais qui est bien trop réservée pour notamment avouer sa bisexualité à ses amis. Cette Léah qui a du caractère mais qui en même temps est parfois injuste, que j'ai parfois eu du mal à comprendre et à qui je me suis malgré tout attachée au fil de ma lecture. Léah a toutes les cartes en main pour trouver l'amour auprès de Garrett et pourtant, pourtant, elle n'arrive pas à l'apprécier de cette façon-là.
Même si je l'ai trouvé un peu trop prévisible sur son issue, il n'empêche que je l'ai lu avec la même facilité et le même entrain que Love Simon. Encore une fois, de grands thèmes sont abordés dans ce roman jeunesse comme la sexualité (et donc ici la bisexualité), l'avenir, l'acceptation de soi, le regard des autres et la peur qu'il entraine. Pour conclure, je dirai donc que c'est une lecture vraiment très plaisante et attachante.
J’avais lu et adoré Simon vs the homo sapiens agenda, si bien que j’étais obligée de lire Leah à contretemps pour continuer dans cet univers, connaître la suite de l’histoire des personnages que j’adore, mais surtout, pour les thèmes abordés.
Dans Simon vs the homo sapiens agenda, l’autrice aborde le thème de l’homosexualité, mais ici, c’est celui de la bisexualité qui est mis en avant. Un thème trop peu présent dans la littérature, je trouve. Honnêtement, je ne me rappelle pas avoir lu un seul roman avec un personnage bisexuel.
Il faut savoir que Leah à contretemps se déroule environ un an après Simon vs the homo sapiens agenda, si bien qu’on retrouve nos personnages favoris et qu’on voit ce qu’ils deviennent (c’est surtout intéressant pour Simon et Blue, bien évidemment). Mais ici, on se concentre plus sur Leah, qui était à mon sens un personnage sous-exploité dans Simon vs the homo sapiens agenda. C’est pour cela que j’étais heureuse de pouvoir lire un spin-off sur elle, pour la découvrir plus en détails.
Leah est un personnage très particulier : c’est une jeune femme forte, têtue, qui s’affirme énormément, mais qui a tout de même un côté sensible et si attachant. Je comprends totalement que certains ne l’apprécient pas, mais je l’ai pour ma part adorée. Elle sonne vrai, tout simplement.
Je vous le dis tout de suite : j’ai préféré Leah à contretemps à Simon vs the homo sapiens agenda. Je pense que le sujet m’a plus parlé, puisqu’au-delà des différentes orientations sexuelles, les histoires d’amour sont totalement différentes. Alors que pour Simon il s’agissait de correspondance épistolaire et de quête d’identité, ici on sait directement pour qui craque Leah et la relation de ces deux personnes est contée du début à la fin, puisque les deux font partie du même groupe (c’est-à-dire qu’on les connaît depuis l’histoire de Simon).
C’est pour cela qu’il est intéressant de suivre l’évolution de la relation de Leah et cette autre personne, puisqu’au début, même s’il est clair pour le lecteur que Leah éprouve des sentiments, celle-ci se voile la face. Elle prétend ne pas s’en rendre compte, et se fait d’ailleurs violence pour que ce ne soit pas le cas, car cela engendrerait trop de problèmes. Et je pense que nombre d’entre nous peut s’identifier à cela.
Clairement, ça fait du bien de lire un roman qui parle de bisexualité. Et qui en parle si bien. En effet, la relation de Leah est dépeinte pendant tout le roman et elle semble réelle. C’est une relation qui n’appartient pas seulement à un roman.
Vous l’avez compris, j’ai adoré Leah à contretemps. C’était une lecture fraîche mais également sérieuse, qui aborde des sujets importants et qui le fait bien. Il est rare de lire des romans ou la romance est totalement réelle, mais c’est ce qu’a réussi à faire Becky Albertalli.
EN CONCLUSION, Leah à contretemps est un roman qui fait du bien. En plus de retrouver les personnages de Simon vs the homo sapiens agenda (mais qu’il n’est pas obligatoire d’avoir lu), on découvre plus Leah, une femme forte et attachante.
On y parle de bisexualité, de relation compliquée, de sentiments refoulés, et avec un talent certain.
Leah à contretemps est à lire absolument.
Il y a trois ans, je vous parlais de Moi, Simon, 16 ans, Homo Sapiens, un roman jeunesse (réédité récemment sous le titre de Love, Simon) de Becky Albertalli. Il y est question d’un jeune homme, Simon, qui est homosexuel mais pas encore sorti du placard. La plupart des personnes LGBTQ+ passent par cette étape à un moment donné de leur vie, voire à plusieurs reprises, et c’est loin d’être anodin : cela vient à dire à autrui que, non, nous n’entrons pas dans la case qui nous a été donnée, à savoir celle de l’hétérosexualité. Si cette sortie du placard peut très bien se passer, il peut aussi en être autrement et, aujourd’hui encore, des jeunes sont mis à la rue par leurs parents parce qu’ielles sont homosexuel.les, trans… Pour Simon, ça se passait finalement pas si mal car il était bien entouré et, avouons-le, tou.te.s les lecteurs et lectrices voulaient de toute façon que ça se termine bien. Bref, j’avais bien aimé ce roman, c’était rafraîchissant.
Les événements de Leah à contretemps se déroulent un an après Love, Simon. Si je me souvenais bien de Simon et de « Blue », les autres personnages restaient assez flous pour moi, j’avais du mal à m’en souvenir. J’ai par la suite lu sur internet que beaucoup semblaient ne pas apprécier Leah. Alors, moi qui avait déjà Leah à contretemps dans ma pile à lire, j’ai commencé un peu à m’inquiéter ! Est-ce que le roman serait aussi bien que Love, Simon ? Est-ce que j’arriverai à m’attacher à l’héroïne ou bien elle m’agacerait du début à la fin ? J’avais plusieurs raisons de douter de cette lecture. Finalement, en lisant les premières pages, j’ai retrouvé mes repères grâce à Leah qui nous raconte tout – la narration est à la première personne -, nous rappelant ainsi les couples, les amitiés, certains événements passés. Et j’admets que, même si je trouve Simon plus attachant, j’ai bien aimé suivre Leah pour cette dernière année au lycée. De plus, il faut bien admettre qu’elle sort du lot avec ses cheveux colorés, le fait qu’elle soit grosse, et en plus elle est bisexuelle (et c’est écrit noir sur blanc, alors que dans beaucoup de livres il faut réussir à lire entre les lignes). Alors oui, elle doute, et je me suis en effet demandé pourquoi elle n’avait pas profité du coming out de Simon pour faire le sien. Mais bon, je peux comprendre : même si un copain le fait, ça ne veut pas dire que ça devient plus facile, sans compter que la biphobie existe, même venant de la part d’homosexuel.les. Donc voilà, rien n’est simple. Il y a d’autres choses que j’ai eu du mal à comprendre (par exemple, elle tombe amoureuse mais apparemment ça fait longtemps qu’elle est attiré par cette personne, et c’est réciproque mais aucune attraction n’a été dévoilée jusque là) mais bon, j’ai passé un bon moment.
Leah à contretemps aborde un peu le lycée, et plus particulièrement la terminale, avec les camarades qui vont partir dans telle ou telle université, les amitiés qui vont être mises à l’épreuve, etc. Mais finalement, il est surtout question d’amour, d’acceptation de soi et d’avoir le courage de dire les choses. Ce n’est pas le livre de l’année, je n’ai pas autant aimé que Love, Simon, mais c’est une chouette lecture et elle a l’avantage de mettre en avant une héroïne grosse et bisexuelle.
En résumé, c’est un roman à lire pour la diversité de ses personnages, pour Leah, et parce qu’on passe un bon moment.
Leah est la suite de « Love Simon ». Leah est une des meilleures et plus anciennes amies de Simon. Elle et également le côté obscur du petit groupe. d’amis
Léah se sent souvent à part, rejetée, pas à sa place. Dans ce roman, elle apprendra à s’affirmer, à prendre confiance en elle et surtout dans les autres, (y compris dans leurs erreurs)
Comme Love Simon, c’est un roman extrêmement positif sur l’adolescence .
Un vrai coup de cœur pour cette histoire! Autant j’ai beaucoup apprécié Love, Simon de la même auteure, autant Leah est mon personnage préféré de ces deux histoires. Et j’ai été plus que ravie de la retrouver ici dans le rôle principal!
En demandant Love, Simon sur le site Netgalley, j’ai vu qu’il y avait cette suite et en lisant cette première histoire, j’ai noté aussi le comportement de Leah.
L’héroïne est donc la meilleure amie de Simon, qui est en couple avec Bram. J’étais ravie de retrouver la bande de copains et l’ambiance sympa qui s’était installée. On comprend rapidement que Leah est une jeune femme peu à l’aise avec les gens, avec les relations. Réservée, je n’arrivais pas à savoir ce qu’elle pensait, ni comment apprécier son comportement.
Du coup, ici, ce fut une révélation. Les secrets et les zones d’ombre se sont éclaircis et j’ai enfin pu découvrir Leah et ses pensées, Leah et ses envies, Leah et son talent pour la batterie. Elle se sous-estime tellement que j’ai pu m’identifier facilement à elle. Ne pas avoir confiance en soi, avoir peur de mal faire, d’être mal comprise… Et avouer sa bisexualité à ses amis est la chose la plus difficile qui soit.
Les questions que se pose Leah sont en accord avec le personnage et cela permet de mieux la comprendre. Bravo à l’autrice pour ce petit bijou que j’ai dévoré. C’était un plaisir à lire!
Le thème de la bisexualité est abordé, ainsi que l’entrée à l’université, l’amitié, la famille monoparentale, la découverte de soi et des autres, la tolérance… Autant de thèmes intéressants et bien traités à mon sens. La diversité est le gros plus des romans de Becky Albertalli, elle sait parler de l’adolescence et des tracas du quotidien. Elle arrive à mettre en valeur ses personnages et je pense que ce livre peut parler à toutes les générations. C’est un livre qui fait du bien, qui procure du bien-être et qui décroche des sourires.
Après avoir lu Love Simon, je me suis dit autant lire aussi celui-ci. Autant, j’ai eu un peu de mal avec l’histoire de Simon, autant, j’ai accroché avec Leah.
Bon, certes, c’est un peu cliché par moment, (le bal de fin d’année qui finis en apothéose, être amoureuse d’une personne qui ne faut surtout pas…) mais bon, j’ai adoré l’héroïne alors je passe outre.
J’ai lu ce livre très vite, contrairement à l’histoire de Simon, je ne l’ai pas trouvé plate. Il se passe toujours quelques choses, bon ce n’est pas non plus un livre d’action, mais je ne me suis pas du tout ennuyé, pourtant, j’avais un peu peur qu’il soit comme le premier. J’ai ressenti ce que ressentait Leah, ses doutes, ses peurs, ses joies, tout. Elle s’est livré tout au cours du livre, elle prend conscience de qui elle est, et se jette totalement à l’eau. Je l’ai trouvé très courageuse, elle ne montre pas qu’au fond, elle n’a pas autant confiance en elle qu’on le pense.
C’est donc une agréable surprise, avec une héroïne plutôt badasse, la complexité de la bisexualité, la peur d’accepter ses sentiments pour une autre, elle m’a touchée. J’ai aimé revoir Simon, c’est sure, mais j’ai quand même largement préféré l’histoire de Leah à celle de Simon. Et puis j’ai tellement aimé encore une fois les références à Harry Potter, ça doit contribuer au fait que j’ai tellement aimé ce livre aussi (même si Leah est une serprentard ^^).
Nous retrouvons donc Leah, notre narratrice, et la meilleure amie de Simon ; elle est toujours entourée de la même bande de copains et ça va plutôt bien pour tout le monde. Dernière année de lycée, la terminale, donc l'année des recherches d'Université et j'en passe.
Leah est (semi-)pro de la batterie, elle gribouille de temps à autre et a un humour bien à elle. Sa dernière année ne se passe pas comme prévu puisqu'elle s'est disputée avec des filles qu'elle connait depuis la maternelle et elle se rend compte que son ami Garrett est tombé sous son charme.. ce qui n'est pas son cas. Autant vous dire que cette dernière année est pas mal mouvementée.
Je dois dire que j'ai eu un peu de mal avec ce protagoniste dans Love, Simon donc j'avais un peu peur de la suivre dans ce nouveau roman mais j'ai été agréablement surprise. Son humour comme son auto dérision font d'elle ce qu'elle est vraiment et même si, de temps en temps, elle se met à douter et se sent triste, elle garde cette touche d'humour dans toutes les situations et j'ai beaucoup aimé.
Elle a son caractère bien à elle et, de ce fait, elle est vraiment très attachante.
J'ai adoré suivre son histoire car certains points me touchaient pleinement, ce qui m'a permis de me sentir plus proche d'elle.
Le fait de suivre sa bande de copains nous permet d'avoir des nouvelles de quelques protagonistes dont Simon et Bram que j'avais beaucoup aimé dans le tome précédent. D'ailleurs ils sont vraiment trop mignons tous les deux !!
L'amitié que le groupe partagent est vraiment très belle malgré les complications de la vie.
Une fois encore, l'autrice aborde des sujets importants et réels pour beaucoup de jeunes et j'ai trouvé le tout bien écrit. L'amitié et l'amour sont au cœur du récit et j'ai prit grand plaisir à dévorer les pages. Je ne m'attendais pas à le finir si vite, j'avais envie de prendre mon temps mais, au final, il est passé beaucoup trop vite tant j'étais prise par l'histoire mais surtout par les personnages.
Si j'ai adoré Love, Simon je peux en dire autant de Leah à Contretemps, même si je pense avoir une légère préférence pour le premier. Ce sont deux magnifiques romans qui traitent de sujets importants tout en faisant réfléchir le lecteur.
La plume est fluide et se lit très vite ; c'est vraiment une duologie que je recommande fortement à tous !
Merci à Netgalley et à Hachette romans pour m'avoir permis de lire ce roman.
J'avais un peu d'appréhension à commencer ce roman, car le personnage de Leah m'avait paru un peu détestable dans Love Simon. Ainsi, c'est avec une légère crainte que j'ai commencé ma lecture ... et j'ai adoré, vraiment beaucoup !
Le personnage de Leah m'a fait craquer, j'ai eu un léger coup de cœur pour ce brin de fille. J'ai aimé son caractère, ses répliques, et je me suis un peu reconnue en elle par moment, parce que Leah, c'est un personnage extrêmement touchant, mais surtout humain. Ça pourrait être nous, et vraiment on peut s'identifier à elle.
J'ai aimé le fait qu'elle s'aime comme elle est, elle ne cherche pas à être quelqu'un d'autre, elle assume totalement son poids, ce qu'elle dit, son orientation. Alors certes personne est au courant au début, mais quand elle le dit, elle l'assume et n'en a pas honte et c'est beau. Je prends un exemple d'une réplique qu'elle dit à un moment à un autre antagoniste qui lui dit "je suis un peu bi", et elle qui répond que non, tu l'es ou tu ne l'es pas, mais qu'un peu ce n'est pas possible, et qu'il faut l'assumer. Ça montre son caractère, qui n'accepte aucune demi-mesure quelque part, alors oui ça peut sembler manichéen, mais ce que je retiens moi de cette remarque, c'est qu'elle dit qu'il n'y a pas de honte à avoir dans le fait d'aimer les filles, et c'est un beau message.
J'ai également bien aimé les autres personnages, cette bande de potes; l'amitié qui les lie malgré tout, malgré les ruptures, malgré les désaccords, les incompréhensions etc, c'est une jolie bande.
Puis inutile de préciser que j'ai vraiment craqué pour le couple Simon/Bram, ils sont juste trop chou.
J'ai trouvé le roman assez réaliste (outre les clichés américains comme le bal de fin d'année avec robes, limousine etc), qui amène des réflexions assez intéressantes je trouve, sur l'orientation sexuelle notamment, mais pas que.
Il y a beaucoup d'amour dans ce roman, l'amour et l'amitié sont au cœur de ce roman, et c'est vraiment chouette.
Cette lecture m'a fait un bien fou, moi qui étais en pleine panne de lecture, je l'ai lu en un rien de temps.
Leah à contretemps est passé à un cheveu du coup de cœur, vraiment, mais je ne peux pas cautionner cette fin, juste frustrante au possible. J'aurais aimé un épilogue pour savoir ce que deviennent les protagonistes.
Leah à contretemps est une superbe lecture, réaliste & émouvante par moment, mais également assez drôle grâce aux réflexions de Leah. Bien que la fin soit bâclée pour moi, je conseille fortement cette lecture !
J'ai vraiment adoré ce roman qui n'est pas vraiment une suite mais une continuation de Love Simon. Leah est ouverte, elle fait son coming out comme bisexuelle. Une belle histoire touchante même si j'ai préféré Love Simon.
Ce que j'ai aimé dans ce roman c'est le personnage de Leah, cynique et fragile à la fois. Mais comparé à "Love Simon" cette histoire parait un peu fade et plus artificielle. Je n'ai cependant pas boudé mon plaisir car retrouver Simon était une petite douceur bien appréciable. Et surtout j'ai trouvé les questionnements, les doutes, les espoirs de Leah bien décrits, justes et libérateurs.
Après la lecture de Moi Simon 16 ans homo sapiens, cette lecture était obligatoire. L'autrice livre un nouveau titre autour d'une cause qui lui tiens à coeur. Mettant en scène de la diversité de plus en plus bienvenue dans la littérature YA. Leah est attachante bien que la romance (ou du moins, l'autre personne formant la romance) semble un peu bancale.
Pouvoir revoir Simon & Blue est aussi un vrai plaisir.
Vivement que son prochain titre écrit à 4 mains avec Adam Silvera soit entre mes mains !
Leah à contretemps est un roman sympa mais qui n'est pas à la hauteur de Love Simon. Ce que j'ai le plus aimé c'est de retrouver Simon de temps en temps dans le roman en compagnie de son petit ami. Après ça reste sympa à lire et je suis très contente de l'avoir fait ne serait ce que vous avoir la suite de cette petite bande d'amis !
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