Janet
par Michèle Fitoussi
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Date de parution 5 sept. 2018 | Archivage 5 oct. 2018
J.C. Lattès | JC Lattès
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Résumé
L’histoire de Janet Flanner est indissociable de celle du New Yorker, dont elle fut la correspondante à Paris pendant un demi-siècle.
Féministe, pacifiste, gay, séductrice, brillante styliste à l'humour mordant, cette Américaine fut une figure du Paris intellectuel et artistique d’après-guerre. Dès les années trente, elle perçut la menace totalitaire. Chroniqueuse de la vie parisienne, elle s’improvisa alors journaliste politique et enquêtrice, et parcourut l’Europe pour témoigner de son temps – Hitler, Pétain, Nuremberg, le maccarthysme, Matisse, Braque, Malraux, De Gaulle comptent parmi ses reportages et portraits les plus marquants.
Pour la première fois, Michèle Fitoussi fait revivre celle qui, bien avant Truman Capote, Tom Wolfe ou Gay Talese, inventa le journalisme littéraire, mais qui n’accéda à la célébrité qu’à la fin de sa vie, lorsque le National Book Award la couronna.
Cette biographie qui se lit comme un roman, et où l’on croise Ernest Hemingway, Nancy Cunard, Sylvia Beach, Natalie Barney ou encore Gertrud Stein, nous transporte d’Indianapolis à Orgeval, du Paris de la lost generation à l’Amérique du New Yorker, sur les traces d’une femme résolument libre, qui voulait être la voyageuse de son siècle.
L’histoire de Janet Flanner est indissociable de celle du New Yorker, dont elle fut la correspondante à Paris pendant un demi-siècle.
Féministe, pacifiste, gay, séductrice, brillante styliste à...
Formats disponibles
FORMAT | Ebook |
ISBN | 9782709657686 |
PRIX | 7,99 € (EUR) |
Chroniques partagées sur la page du titre
Janet Flanner .... qui connaît aujourd'hui en France cette femme ? Sans doute quelques journalistes ou quelques lecteurs âgés du New-Yorker, vénérable journal US, .... et Michèle Fitoussi, qui n'est pas âgée, mais journaliste.
Janet Flanner fut une chroniqueuse assez renommée durant une période allant des années 20 aux années 70. On la donne comme la précurseuse du journalisme littéraire ( à noter que le féminin de précurseur est tellement peu employé, que l'ordinateur ne le reconnaît pas comme s'il n'était dévolu qu'aux hommes). Sans accéder au pouvoir ou à marquer de son empreinte le monde de la presse comme Françoise Giroud, elle connut néanmoins sur le tard, aux USA, et grâce à la télévision, une grande renommée. Fine, brillante, un peu lookée ( elle portait parfois un monocle), sa faconde et son sens de la répartie firent merveille lors de certains talks shows.
Tout cela suffit-il pour que paraisse aujourd'hui une biographie ? Des journalistes impertinentes et originales, il en a existé quand même un nombre certain nombre. Mais Janet Flanner possède quand même la petite originalité d'avoir vécu à Paris durant plus de 20 ans. Elle fut donc une observatrice affûtée de ce Paris cosmopolite des arts et des lettres, où l'on croisait du côté de Montparnasse, Ernest Hemingway ou Gertrud Stein, mais aussi su retranscrire de façon éclatante ces chamboulements que connaîtra toute l'Europe avec la montée en puissance d'Hitler.
Michèle Fitoussi, en suivant la trace de la journaliste, nous propose un joli résumé historique pas trop didactique de cette période trouble ( même si Janet, en bonne américaine capitaliste, ne s'est guère arrêtée sur les avancées du Front Populaire), ainsi qu'une peinture un poil nostalgique de ce Montparnasse électrisé par cette colonie américaine joyeusement installée dans ses rues.
Cependant, cette biographie ne se résume pas qu'au parcours historico/journalistique d'une reporter mais apparaît aussi comme le portrait d'une féministe ( non, ce n'est pas un gros mot!) qui a su se libérer de son éducation bien puritaine et traditionnelle du fin fond d'Indianapolis pour vivre comme bon lui semblait. Certes elle fut pousser par sa mère à être une artiste( raté ! elle ne fut qu'une journaliste talentueuse) mais sûrement pas à devenir cette grande dévoreuse de femmes ( souvent étincelantes) vivant ses amours lesbiennes avec un appétit sans faille.
"Janet", au final, se révèle une biographie facile et agréable à lire, nous embarquant dans une balade historique auprès d'une femme affranchie. Cet esprit brillant et libre, méritait donc cette petite mise en lumière, montrant ainsi à la nouvelle génération que l'on peut se frayer un chemin dans la vie sans trop de compromis et en n'occultant jamais ses vrais désirs.
« Janet » est la biographie de Janet FLANNER, cette américaine, ouvreuse de voie, qui adorant Paris, fut femme, amoureuse, journaliste, chroniqueuse, correspondante de guerre et auteure à une époque où ce type de cumul n’était même pas envisageable pour une femme !
Pourtant, Janet FLANNER a longtemps souffert de n’être qu’une journaliste, elle qui rêvait d’être auteure ! Elle n’a compris que très tard, lorsque le National Book Awards la consacra en fin de vie, qu’elle avait été une femme étonnamment singulière, pionnière dans son mode de vie, dans l’exercice de sa profession, dans l’usage de sa profonde capacité d’analyser le vécu des populations à travers les faits et gestes du quotidien. Son écriture journalistique, ses portraits de ceux qui allaient devenir les grands noms de l’Histoire (Hitler, Pétain, De Gaulle…), de la littérature (Malraux, Hemingway…) ou de l’art pictural (Matisse, Braque…) en avait fait, bien avant qu’elle ne le sache, une auteure brillante qui a fait école durant des décennies.
Dès les années 1920, depuis Paris, puis dans l’Europe qu’elle sillonnera aux bras de ses amoureuses, Janet FLANNER développera un regard lucide sur les grands mouvements politiques, sociaux et mondains. Avec son écriture journalistique littéraire, chargée d’humour, d’amour et de férocité pour les portraits qu’elle croque, elle dira toujours, avec des phrases simples, la frivolité et l’essentiel des choses.
La plume de Michèle FITOUSSI se met entièrement au service de ce personnage de l’histoire du journalisme. Ses phrases s’enchaînent sans heurt. Bourrées de références, elles restent agréables à lire. Le récit se découvre comme un roman. Le regard qui observe, partage ses doutes et s’inquiète est celui d’une femme qui vit l’insouciance frivole de l’après première guerre, mais aussi celui de celle qui sent très tôt le piège qui consiste à se persuader que le monde ne connaitrait jamais ‘plus ça’. Michèle FITOUSSI, à son tour, nous rappele l’urgence et la nécessité de rester lucide sur les rôles de chacun, ses engagements et sa raison politique.
En miroir, par son écriture d’investigation fouillée et l’apparente légèreté de son style romanesque, Michèle FITOUSSI rend un hommage vibrant et juste à cette femme qui s’imposa dans un monde machiste où les hommes aiment raconter des faits et citer des statistiques. Janet avait choisi de créer des récits, des portraits qui, n’étant que des images, étaient parfois et même souvent bien plus vrais que nature !
Si la vérité parle à travers les portraits, assurément, la vie de la femme qu’a été Janet FLANNER parlera à tous ceux qui liront ce livre et y découvriront quelques thèmes riches en réflexions sur notre société, son histoire, son présent, son avenir !
Merci aux éditions J-C Lattès et à NetGalley, France sans qui je n’aurais pu découvrir ce livre dont la sortie est prévue le 05/09/2018.
C'est l'histoire d'une américaine à Paris qui fut probablement l'une des plus grandes journalistes de son époque, et reste cependant méconnue. Pourtant, durant 50 ans, Janet Flanner chroniqua avec humour et vivacité la vie parisienne pour le New Yorker, en véritable témoin de son temps.
C'est son flamboyant portrait que dresse ici Michèle Fitoussi en même temps qu'un hommage à une femme libre et pionnière.
Janet a grandi dans une famille quaker d'Indianapolis et très vite se montra avide d'indépendance. Apprentie journaliste, elle se rêvait auteur mais commenca par être critique de théâtre et de cinéma ; elle connut la vie bouillonnante dans le New York d'après guerre avant de tomber définitivement amoureuse du Paris littéraire et artistique et d'en devenir une figure incontournable, grâce à son écriture unique et son esprit d'analyse, au milieu des Ernest Hemingway, F.Scott Fitzgerald ou Gertrude Stein. Obstinée et dotée d'un fort caractère (cf l'anecdote de l'altercation entre Gore Vidal et Norman Mailer), elle ne se laissa jamais dicter sa conduite en dépit de son milieu d'origine et des préjugés de l'époque, ou parce qu'elle était une femme au milieu d'hommes. Sa vie personnelle fut aussi riche que sa vie professionnelle, gardant des liens forts avec les femmes (Solita, Natalia...) qu'elle a aimé tout au long de sa vie - ou peut-être aussi parce qu'elle s'avérait incapable de les quitter tout à fait. Très documenté, très détaillé (au risque parfois de perdre le lecteur lorsque la bio l'emporte sur la vie), ce récit rend honneur à une femme précurseuse qui ouvrit sans aucun doute la voie à beaucoup d'autres - y compris l'auteure, certainement.
Ce livre se présente comme la biographie de Janet Flanner qui parle de sa vie depuis Orgeval en 1974, plus de 50 ans après son premier séjour dans l’éblouissant Paris d’avant-guerre, accompagnée de son grand amour, la poétesse Solita Solano, elles avaient alors 22 ans. Elle raconte son enfance à Indianapolis, le poids d’une mère castratrice, Mary, qui la voulait célèbre à sa place, son passage interrompu à la fac de Chicago, sa tentative ratée de mariage avec un homme bon, puis, son départ pour l’Europe dont elle rêvait, sa vie peut alors commencer...
Pionnière du journalisme littéraire, correspondante du New Yorker depuis la naissance du magazine, Janet qui fait passer sa passion d’écrire avant sa vie privée, a tout vu, tout connu presque un siècle durant.. Du Paris créatif d’avant-guerre, celui des peintres et des écrivains aujourd’hui vénérés ou oubliés... Un Paris festif aux mœurs incroyablement libres où l’homosexualité féminine etait vécue au grand jour. Ce Paris qu’elle retrouvera exangue après la guerre... Du procès de Nuremberg à mai 68 et bien au delà, Janet Flanner, devenue tardivement la journaliste la plus célèbre d'Amérique, a tout «couvert» pour le New Yorker, partageant sa vie entre l’Europe, surtout Paris, et New York.
Michèle Fitoussi réussit la conjonction habile de l’histoire de la vie intime et professionnelle de Janet Flanner et de l’Histoire avec un grand H. Un livre passionnant...
Critique complète sur www.cinemaniac.fr :
http://www.cinemaniac.fr/janet-📚📚📚rentree-2018/
Éditorialiste au magazine Elle, journaliste engagée dans les droits des femmes, auteur de nombreux livres dont la superbe biographie d’Héléna Rubinstein publiée en 2010, Michèle Fitoussi revient sur la scène littéraire avec le portrait d’une femme hors norme, d’une femme qui a marqué son siècle en inventant ce qu’on a appelé “le journalisme littéraire”, Janet Flanner.
Michèle Fitoussi retrace le parcours inédit de cette petite américaine que rien ne disposait à l’avenir qui fut le sien douée d’un talent particulier pour chroniquer son époque. Bien que célébrée par ses pairs seulement à la fin de sa vie, celle qui se voulait écrivain pour être aimée de sa mère a laissé dans le monde du journalisme et bien avant Truman Capote, une empreinte indélébile.
Correspondante et chroniqueuse à Paris du magazine The New Yorker pendant près d'un demi-siècle, Janet Flanner fit partie de ces Américains ambitieux (dans le noble sens du terme) qui, après la Première Guerre Mondiale, décidèrent de s’installer à Paris car “Paris était une fête” où tout était permis, les rêves les plus fous, les passions les plus improbables. Janet Flanner y retrouvera Hemingway avec qui elle liera de profonds liens amicaux, Scott Fitzgerald, James Joyce et bien d’autres… Tout ce “petit” monde se retrouvera à refaire le monde attablé aux Deux Magots.
Les chroniques de Janet Flanner écrites d’une plume incisive et pleine d’humour pour dépeindre le Tout Paris du monde des Arts, de la mode, de la Culture et de la scène politique traverseront l’Atlantique pour le plus grand plaisir des Américains assoiffés de nouveautés parisiennes. Ses chroniques s'achèveront à la déclaration de guerre de 1939 avec cette dernière phrase sans doute prophétique : C'est, en fait, un lieu commun que cette guerre, puisque ce n'est rien d'autre qu'une lutte pour la liberté. C'est seulement à cause de sa dimension potentielle qu'elle peut, hélas ! sonner le glas de la civilisation.”
En 1972 ces chroniques seront réunies et publiées par Irving Drutman sous le titre de Paris Was Yesterday 1925-1939 et seront traduites en 1981 par Roland Delouya pour le compte des éditions Mazarine sous celui de Chroniques d'une Américaine à Paris 1925-1939, titre récemment réédité aux éditions Tallandier (collection Texto, novembre 2011).
C’est avec un véritable talent de romancière que Michèle Fitoussi fait revivre à travers cette biographie très documentée, le destin de Janet Flanner, cette femme résolument moderne dans sa façon de vivre ses choix de vie et de pensée dans un époque qui a connu le meilleur comme le pire.
Michèle Fitoussi réalise ainsi un flash-back réussi au travers des reportages de Janet Flanner sur Hitler, Pétain, Nuremberg, le maccarthysme, Matisse, Braque, Malraux, De Gaulle, tous ces hommes qui ont fait l’histoire du siècle dernier, qu’elle soit glorieuse ou non. Amateur d’histoires dans l’histoire, ce livre est pour vous !
Je remercie Michèle Fitoussi ainsi que les Editions JCLattès de m’avoir transmis ce e.book via NetGalley
Redonner autant de vie à Janet Flanner féministe, journaliste entre deux guerres et deux continents, quel régal, il faut complimenter l'auteur de nous faire revivre la librairie Shakespeare, de rencontrer simplement Sylvia Beach, Nathalie Barney, Gertrude Stein, etc.. à Paris, Londres, Berlin, Hemingway de passage tout simplement.
Ces féministes engagées sont l' exemple d'une belle tolérance de la littérature, c'est l'un des mes meilleurs moments de lecture cette année.
Lorsque j’ai vu ce titre sur le site NetGalley, la couverture a tout de suite capté mon attention. J’ai alors découvert qu’il s’agissait de la biographie d’une journaliste américaine et qu’elle avait notamment écrit pour le New Yorker pendant près de cinquante ans. Très intriguée, j’ai souhaité découvrir Janet et, à peine reçu, je commençais déjà la lecture.
Cette biographie retrace la vie d’une femme tellement extraordinaire qu’elle pourrait passer pour une héroïne de roman. Née en 1892 à Indianapolis, fille d’un homme travaillant pour les morts et d’une femme vivant pour les arts et notamment le théâtre, et ayant deux sœurs, Marie et Hildegarde – l’une douée pour la musique, l’autre pour la poésie -, Janet est plongée dès l’enfance dans un monde bien particulier. Très jeune, elle comprend qu’elle ne veut pas faire du théâtre, comme sa mère le voudrait, mais elle veut écrire. Et cela va être le travail de toute une vie.
Aux côtés de Janet Flanner, nous découvrons Paris pendant l’entre-deux-guerres ; ce qu’il y a d’intéressant, c’est que c’est une Américaine qui découvre la capitale française, y prend ses marques, fait des rencontres. Mais tout cela, elle ne l’aurait peut-être jamais fait seule, et c’est avec son amante, Solita Solano (une écrivaine et journaliste), qu’elle a pu s’affranchir de son passé et démarrer une vie pleine de libertés. En effet, Janet et Solita aiment les femmes et s’engagent donc dans une relation libre ; par la suite, cette histoire laissera même la place à une relation polyamoureuse. Cela dit, il n’y a pas que les rencontres amoureuses, il y a aussi les rencontres avec les grands noms de la littérature, qu’il s’agisse d’Ernest Hemingway ou encore de F. Scott Fitzgerald pour les plus connus, mais aussi les membres de l’Algonquin que l’on retrouve en héros dans Le Cercle des plumes assassines de J.J. Murphy, etc. Cette biographie nous fait voyager dans une autre époque, nous fait côtoyer de grands noms de la littérature et du journalisme ; c’est également l’occasion de découvrir la capitale française, comment l’on y vivait, et comment elle a évolué, passant d’une période d’accalmie à une nouvelle guerre, puis la paix. Ces événements auront marqué Janet Flanner comme n’importe qui à cette époque et, grâce aux nombreux extraits, aux nombreuses phrases issues de ses articles ou de ses lettres, on se retrouve bel et bien plongé dans un monde qui était le nôtre.
Janet est un parfait mélange entre la biographie, l’Histoire et le roman. Un livre réussit et qui met en avant l’une des plus grandes journalistes du XXe siècle.
Si vous avez aimé Janet, vous aimerez certainement Frede de Denis Cosnard, une biographie que j’ai également beaucoup aimé.
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