Les Suppliciées du Rhône

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Date de parution 15 sept. 2018 | Archivage 31 mars 2019

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Résumé

Lyon, 1897. Alors que des corps exsangues de jeunes filles sont retrouvés dans la ville, pour la première fois des scientifiques partent à la recherche du coupable, mettant en pratique sur le terrain toutes les avancées acquises en cette fin de XIXe siècle. Autopsies des victimes, profils psychologiques des criminels, voilà ce que le professeur Alexandre Lacassagne veut imposer dans l’enquête avec son équipe, mais sait-il vraiment ce qu’il fait en nommant à sa tête Félicien Perrier, un de ses étudiants aussi brillant qu’intrigant ? Entouré d’Irina, une journaliste pseudo-polonaise, et de Bernard, un carabin cent pour cent janséniste, Félicien
va dénouer, un à un, les fils enchevêtrés de cette affaire au coeur d’un Lyon de notables, d’opiomanes et de faiseuses d’anges. Jusqu’à ce que le criminel se dévoile, surprenant et inattendu, conduisant le jeune médecin au-delà
de ses limites.

LE POLAR HISTORIQUE ÉVÉNEMENT SUR LA NAISSANCE DE LA CRIMINOLOGIE.

Voici Les Experts à Lyon en 1897, passionnant ! Julie Malaure, Le Point.

PRIX DU ROMAN KOBO BY FNAC-PRÉLUDES-LE POINT

Lyon, 1897. Alors que des corps exsangues de jeunes filles sont retrouvés dans la ville, pour la première fois des scientifiques partent à la recherche du coupable, mettant en pratique sur le terrain...


Formats disponibles

FORMAT Ebook
ISBN 9782253089957
PRIX 9,99 € (EUR)
PAGES 448

Chroniques partagées sur la page du titre

Je ne saurais dire ce qui m'a le plus passionnée dans ce roman, que je n'ai pas lâché une fois ouvert. Alors puisqu'il faut bien commencer par quelque chose, parlons de l'aspect historique, qui est très bien rendu, que ce soit par la description de Lyon à cette époque, le comportement des personnages (je vais penser à Irina chaque fois que je mettrai un pantalon, autrement dit tous les jours), ou les moeurs et croyances de l'époque. J'ai été surprise de voir traité le sujet de l'homosexualité dans cette histoire ; j'avoue que je ne m'y attendais pas du tout, mais j'ai beaucoup apprécié la manière dont l'auteure présente le sujet. Quant aux faiseuses d'anges qui sont au centre de l'intrigue, à l'heure où le droit pour une femme à disposer de son corps est mis à mal, on ne peut que frémir des techniques employées, tout en comprenant à la fois celles qui y ont recours (parce qu'à cette époque, la femme était toujours fautive, n'est-ce pas...) et celles qui le font, tout cela grâce à la plume de l'auteure, qui, par petites touches, exprime parfaitement la détresse de ces femmes.

L'aspect médical est également fort bien traité, et permet de se souvenir que l'ADN n'a pas toujours existé, pas plus que les empreintes digitales, ni la sécurisation des scènes de crime. En ce sens, Lacassagne est un pionnier dans la manière de traiter les meurtres.
Enfin, venons-en à l'enquête elle-même, qui tient en haleine du début à la fin, car les fausses pistes sont légion, conduisant le lecteur aux pires des soupçons.

Jusqu'à ce que la vérité éclate, encore plus incroyable que tout ce que vous avez pu imaginer...

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Ce livre m'a interpellée car il se passe à Lyon. On se retrouve entre décembre 1897 et janvier 1898. Les prémices de la médecine légale voient le jour de façon très atypique, mais il a bien fallu un commencement à cette pratique.
- "Cessez donc vos enfantillages, Clarisse! Nous sommes ici dans un hôpital et vous avez été jusqu'ici une bonne aide, alors ne gâchez pas tout en vous donnant en spectacle aussi inutilement. Cette patiente va mourir, tout comme le petit qu'elle porte vient de le faire! C'est ainsi ! Nous ne pouvons pas faire de miracles. "
Dans ce récit l'auteure se penche sur les avortements, autant vous dire qu'à cette époque beaucoup de femmes en mourraient. Et certaines de façon assez déplorable puisqu'elles sont retrouvées dans les vieilles ruelles glauques de la ville, d'où nos trois jeunes complices vont mener une enquête d'après les corps retrouvés. On se trouve bien dans un roman noir historique avec des crimes assez glauques.
- "L'immonde chair de ta chair… C'en était trop. Cette ultime torture sonna le glas des dernières volontés de la suppliciée. Elle ferma les yeux et se laissa sombrer dans les entrailles sans fond de l'inconscience bienfaisante."
Cette enquête sera menée sous les ordres et conseils du Professeur Alexandre Lacassagne, qui lui, a bien existé :

"Professeur Alexandre Lacassagne - Source Wikipédia -
Alexandre Lacassagne, né à Cahors le 17 août 1843 et mort à Lyon le 24 septembre 1924, est un médecin français (médecin légiste et médecin expert auprès des tribunaux). Professeur à la Faculté de médecine de Lyon, il contribua à préciser la déontologie médicale et est l'un des fondateurs de l'anthropologie criminelle, dans la lignée de l'école italienne de criminologie (en) de Cesare Lombroso, dont il tentera plus tard de se distinguer.
En hommage à son apport, le conseil municipal de Lyon, en 1925, rebaptise en son honneur le « Chemin des Pins » Avenue Lacassagne, dans le 3e arrondissement. La 28e promotion de commissaires de police issue de l'École nationale supérieure de la police, entrée en fonction en 1978, porte également son nom. La promotion 1999 de l'École du service de santé des armées de Lyon-Bron porte son nom. La promotion 2017 de la Faculté de médecine Lyon-Est de l'Université Claude BernardLyon 1 porte son nom."

C'est donc avec une écriture adaptée, des lieux connus, des termes du terroir que je me retrouve dans cette lecture des plus intéressantes.
- "Tu trouveras de quoi manger dans le placard. Il y a un peu de "barbotton" dans la casserole en fonte."
- "Un bouchon, je crois… oui, elle faisait à manger. Une de ces mères où on mange de bonnes quenelles."
L'atmosphère est sombre, dans cette ville, comme d'autre, bien des miséreux y vivent aussi.
- "Bernard regarda la table maintenant jonchée de miettes. - Si vous n'aimiez pas, ce n'était pas une raison pour tout gaspiller, grommela le serveur alors que Félicien payait la note. Y faut penser aux pauvres gens pour qui le pain est tout leur quotidien."

J'ai relevé bien d'autres extraits tout aussi intéressants et instructifs qui se déroulaient dans ces années là.

Ce livre est nommé dans le genre "polar historique" je l'aurais bien rangé dans "thriller historique", il y a quand même pas mal de scènes assez dures, donc je dirais âmes sensibles s'abstenir, mais pour les amateurs du genre comme moi vous ne serez pas déçus. J'ai beaucoup aimé et suis très heureuse d'avoir pu lire ce récit, merci donc à #NetGalleyFrance et aux éditions #Préludes.

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Cette lecture est ma seconde lecture de ce roman. En effet, en tant que beta lecteur, j'ai participé aux éventuelles modifications du tout premier jet.
Je suis, après cette seconde lecture, toujours aussi émerveillée.
J'ai passé un excellent moment, un très bon suspense, une fin que l'on n'imagine pas.
Merci beaucoup.

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Un policier historique intéressant !
Nous sommes à Lyon, à la fin du XIX ème siècle, en compagnie d'étudiants et de leur professeur, qui sont en train de développer peu à peu les bases de la médecine légale.

Autopsies, premières analyses, on commence aussi à parler d'empreintes, de psychologie des criminels, de nouvelles perspectives de recherches s'ouvrent, et nous les suivons dans leurs essais, du bateau-morgue aux traboules les plus misérables ou à l'Hôtel-Dieu.
Autour de personnages fictifs, Alexandre Lacassagne a bel et bien existé.

Plusieurs jeunes femmes ont été sauvagement assassinées, il semblerait à première vue qu'il s'agisse d'avortements clandestins qui auraient mal tournés ? Ne pas se fier aux apparences, la chute sera beaucoup plus complexe que cela!

Ce roman est intéressant aussi pour la complexité des personnages des enquêteurs, qui cachent tous bien des secrets, et pour les réflexions sur la place de la femme à l'époque, du port du pantalon passible d'emprisonnement au monde religieux...

J'ai apprécié l'équilibre entre l'aspect historique et scientifique et la trame narrative, une belle découverte d'un premier roman prometteur !

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L'histoire est celle de Félicien, Bernard et Irina, à la recherche d'un serial killer qui sévit dans les rues de Lyon. L'individu s'attaque à de jeunes femmes enceintes, dans une histoire qui mêle meurtres, avortements clandestins et indices pour le moins interloquents. La jeune journaliste et les deux médecins vont alors essayer de retrouver sa trace, aidés par les progrès de la médecine légale.

J'avais déjà eu le plaisir de découvrir la plume de Coline Gatel (qui s'appelait alors Corinne^^) dans sa saga "Les étrangers du temps" que j'avais positivement adorée. C'est avec beaucoup de bonheur que j'ai retrouvé son style ici : un roman à suspense au charme suranné, des phrases bien tournées au vocabulaire riche, et surtout cette façon d'amener le lecteur à douter...

J'ai été à nouveau conquise par ce roman et ses protagonistes, à la fois mystérieux et attachants. Félicien, surtout, a retenu toute mon attention, parce qu'il était déjà évoqué dans la saga que j'ai cité tout à l'heure. Ce sera d'ailleurs mon seul regret en refermant ces pages : ne pas en avoir appris plus sur lui. J'aurais aimé que l'aventure dure encore quelques pages, je suis restée sur ma faim.


En résumé, un excellent roman à découvrir, et une auteure à suivre!

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L'époque: Lyon en 1897

Des jeunes filles ayant eu recours à des "faiseuses d'anges"sont retrouvées cruellement assassinées à divers endroits de Lyon.
Le Professeur Lachassagne éminent scientifique, pionnier de la médecine légale met sur pieds une équipe afin que la police puisse bénéficier des avancées de la science;
Ces "experts", traqueront le criminel dans un Lyon dont nous retrouverons tous les quartiers emblématiques et leurs particularités.

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Avec ce livre, on fait un retour dans le passé, à la toute fin du 19e siècle, au tout début de la médecine légale.
On part à la rencontre de Lacassagne, avec les premières autopsies, mais aussi les premières précautions d'usage lors de la découverte d'un corps.
C'est aussi un retour dans la ville de Lyon il y a plus de cent ans.
Enfin, j'ai découvert dans ce livre la condition des femmes à cette époque, avec quelques surprises.

J'ai beaucoup aimé ce livre pour son rapport avec la police scientifique et la découverte de ma ville actuelle sous un autre angle.

Je recommande ce livre à tous ceux qui s'intéressent à la police scientifique.

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Belle découverte que ce roman policier historique les suppliciées du Rhône de Coline Gatel, un thriller prenant, captivant, enrichissant, un voyage dans le Lyon de la fin du XIXème siècle plus vrai que nature avec ses traboules, ses bouchons, ses soyeuses, ses canuts. Un ouvrage qui met en scène une série de meurtres fruits d’un serial Killer et qui va mettre en exergue les prémices de la police scientifique, futurs experts d’aujourd’hui . On sent que l’auteure a procédé à un travail de documentation assez considérable pour parler de la naissance de la médecine légale autour du professeur Alexandre Lacassagne, grande figure à l'origine de l'anthropologie criminelle
Un thriller bien construit, une écriture qui se veut moderne, vivante truffée de dialogues. Des personnages assez stéréotypés au caractère marqué, mais ni trop attachants, ni trop charismatiques , car je ne pense pas que l’auteure ait voulue tiré la couverture sur eux , ni en faire les éléments moteurs du roman, ils en sont les rouages , mais tout l’intérêt du récit porte sur la médecine légale, ses premières avancées, même plus que sur l’enquête elle même Un aspect scientifique fort intéressant où on commence à s'intéresser à l’observation des corps, l'analyse du sang, aux empreintes digitales, à l’autopsie, au profil psychologique, à l’anthropologie légale.
. On retrouve des jeunes filles assassinées, vidées de leur sang. Elles sont issues de milieux différents, leur seul point commun c’est qu’elles étaient enceintes et qu’elles ont eu recours à une faiseuse d'anges. Le célèbre professeur Lacassagne qui enseigne la médecine légale à la Faculté de Lyon voit là une opportunité inestimable pour tester les nouvelles techniques d'investigation qu'il a mises au point Arriver sur les lieux du crime avant la police, d'examiner le corps et l'environnement,recueillir des indices.
Pour cela, il demande à son étudiant le plus brillant, Félicien Perrie, beau garçon assez ténébreux de mener l’enquête, il se lance aidé par son ami Bernard Lécuyer et Irina,  jeune journaliste polonaise, femme libérée et indépendante. La suite à vous de la découvrir ...
Un premier roman prometteur que je vous conseille

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Mon premier polar, et je suis ravie d'avoir commencé avec celui ci, moi qui lis des romans feel good en temps normal.
Ce qui m'a attiré dans ce livre, c'est qu'il se passe chez moi à Lyon et tous les endroits sont très bien décrits et pour ceux qui connaissent Lyon, on visualise très bien les différents endroits

On va suivre les débuts de la police scientifique en 1897, un roman historique très bien mené par la plume de
Colin Gatel

Je remercie les éditions Préludes d'avoir accepté ce service presse. Un très bon roman que je conseille vivement.

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Je devais lire ce roman depuis longtemps, je l’avais reçu sur NetGalley et il a traîné dans ma PAL numérique. Mal m’en a pris, j’aurais dû le lire plus tôt car une fois commencé, je l’ai littéralement dévoré. Alors, certes, il a quelques défauts mais pour un premier roman et qui plus est pour un polar historique, c’est plutôt réussi !

Il faut reconnaître que l’accroche du roman a attiré mon attention. Le bandeau disait : « Voici, Les Experts à Lyon en 1897, passionnant. ». Je me méfie en général des phrases trop racoleuses sur les romans mais force est de constater qu’ici, le résumé a fini de me convaincre assez facilement. Le roman commence fort avec un premier meurtre d’une jeune fille retrouvée dans une ruelle de Lyon alors que d’autres meurtres suivront… Peu après, nous nous retrouvons dans un amphi pour une autopsie menée par Alexandre Lacassagne, un des médecins fondateurs de l’anthropologie criminelle, aidé de deux jeunes étudiants, Bernard et Félicien. Le ton est donné ! Au côté de ce duo détonnant aidé par une journaliste féministe Irina, nous découvrons les prémices de la médecine légale et les balbutiements de la police scientifique. Les bases sont déjà là : isolement de la scène de crime, examen du corps, collection d’indices, portrait des victimes… Nous sommes encore loin des analyses ADN mais l’idée d’une identification possible grâce aux empreintes digitales fait son chemin. Le tout est très bien documenté, ce qui fait certainement la force de ce roman. Les pionniers de cette approche scientifique du crime sont même méprisés par la police locale. Tout n’est pas encore gagné en cette année 1897 pour que la science s’invite dans les commissariats. Le trio opère donc sur le bateau-morgue qui mouille sur le Rhône et où s’opèrent les autopsies en rejetant les différentes humeurs dans le fleuve. Ce bateau très intrigant est un personnage à lui tout seul dans le roman. J’ai trouvé le sujet de ce roman très intéressant et j’ai appris plein de choses à propos du début de la médecine légale.

J’ai aussi pu découvrir le Lyon de la fin du XIXe siècle. Je ne connais pas la ville mais on s’y croirait. Fourvière, les traboules, les bouchons, tout est retranscrit de belle manière. Je suis sûre que cela plaira encore davantage aux connaisseurs. La forme est assez classique et le style est un peu ampoulé à cause de l’époque évoqué. Le roman se lit facilement malgré quelques dialogues brouillons.

Mais, revenons à l’intrigue. Si on ne parle pas encore de serial killier à l’époque, on en a bien un ici qui n’a rien à envier à Hannibal Lecter. Il tue des jeunes filles qui viennent de tenter de se faire avorter et leur arrachent leur fœtus en semant des messages. Sous couvert de détails sordides, l’autrice nous embarque dans une véritable traque. C’est un vrai polar historique malgré quelques incohérences. Il y a du suspense, des rebondissements et des meurtres. L’enquête n’est pas menée par des policiers à proprement dit mais par les deux médecins qui échafaudent des théories à partir des indices recueillis et qui mènent un vrai travail d’investigation, pourtant entravé par la police locale. L’intrigue est assez maîtrisée au début mais plus le roman avançait, plus elle prenait des chemins tortueux. Les invraisemblances se multipliaient et j’ai dû plusieurs fois revenir en arrière pour m’y retrouver et pour ne pas confondre les personnages.

Les personnages justement, je les ai trouvés assez caricaturaux et la tournure que prennent leurs relations m’a quelque peu déçue. Ce côté assez stéréotypé permet néanmoins d’aborder des sujets de société actuels à travers le personnage d’Irina, une jeune femme indépendante dans une société profondément patriarcale. Portant le pantalon, elle se fait par exemple arrêtée par la police car elle ne se trouve pas en possession d’une permission de travestissement. Et oui, cela a vraiment existé ! :-O Le roman met surtout en avant les faiseuses d’anges et leur pratique clandestine de l’avortement qui fait froid dans le dos vu les techniques employés (une aiguille à tricoter ou encore de l’eau plombé). Un sujet terriblement actuel malheureusement à l’heure d’une remise en question de cet acquis et du droit de la femme à disposer de son corps.

Bref, malgré quelques bémols sur l’intrigue policière et sur la forme, j’ai été littéralement embarquée par l’ambiance de ce polar historique dans ce Lyon à l’aube du XXe siècle. On y découvre les prémices de la médecine légale et des précurseurs de l’anthropologie criminelle avec plaisir. C’est l’occasion également d’aborder des sujets de société importants. Une vraie réussite sur ce plan ! J’ai été réellement captivée par les techniques de l’époque et leur désir d’ouvrir une nouvelle voie afin d’élucider les enquêtes policières. Un véritable voyage dans le temps ! Une très belle surprise d’autant qu’il s’agit d’un premier roman… Je me réjouis de découvrir le prochain roman de l’autrice dans lequel Félicien et Bernard reprennent du service.

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L’histoire se passe à Lyon en 1897. Des corps exsangues de jeunes filles sont retrouvés aux 4 coins de la ville. Pour la première fois, des médecins vont mener l’enquête en mettant en pratique les avancées récentes de la médecine.

▫️
Il faut avoir l’estomac bien accroché car dès les premières pages on assiste à une autopsie... ce qui est quand même déroutant ^^ mais une fois cette première impression passée la suite est moins dégoûtante.
J’ai beaucoup aimé voir les balbutiements de la police scientifique de l’époque alors qu’aujourd’hui tout semble facile.
Forcément le gros point positif : Lyon ! On se promène de quartiers en quartiers et en tant que bonne lyonnaise, j’ai mis une image sur chaque lieu.
J’ai beaucoup aimé le suspens, on est promené et je ne me suis pas douté de la fin.
Après le style est parfois un peu lourd notamment dans les dialogues mais j’ai mis cela sur le compte que l’histoire se passe à la fin du 19eme et donc cela permet de coller au plus près à l’époque.
▫️
En conclusion, une très bonne lecture pour moi !

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Je lis un nombre important de roman policier ces derniers temps, et bien qu’il existe une multitude de déclinaisons de ce genre, je deviens de plus en plus exigeant (peut-être trop) et je cherche constamment le roman qui innove un peu que cela soit par le style d’écriture, le thème abordé, le schéma narratif, les personnages...Bref, tout ce qui renouvelle un peu le genre !

J’ai été plutôt agréablement surpris par ce premier roman de Coline Gatel. Bon, il faut quand même que je précise que j’aime les polars historique et dans le cas présent, cela aide. Mais il faut aussi rendre à César ce qui est à César, le thème ici, c’est à dire le développement de la médecine légale en France et les balbutiements de la police scientifique, est particulièrement intéressant et riche.

Et on peut dire qu’il est bien traité par l’auteur. L’enquête est intéressante même si ce n’est pas forcément elle qui va donner toute sa saveur à ce roman. Ce sont plutôt les protagonistes, d’une part, qui sont intéressants, bien amenés et apportent tous un petit quelque chose à l’histoire. Mais surtout, une foule de petits détails passionnants. Il est, par exemple, particulièrement intéressant de voir la formation de cette équipe, ces débuts difficiles, le tâtonnement dans les méthodes utilisées, les relations avec les services de police, le rôle du mentor...

L’ensemble de ces éléments, combinés avec un style d’écriture fluide et agréable ainsi que des données historiques savamment distillés en n’alourdissant pas le récit, nous donne un premier roman entraînant et agréable à lire.

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