Opération Requiem

Quand j'ouvre un livre de Requiem, je sais qu'il va m'emmener en voyage sans passer par la case départ ni prendre 20 000 (dommage mais on ne peut pas tout avoir n'est-ce pas ?). Après Le Havre, Dunkerque, voici que notre globe trotter nous emmnène en Afrique du Sud. Alors attachez vos ceintures ça va secouer. Notre curé préféré ne va pas défendre la veuve et l'orphelin mais plutot des rhinos, éléphants et autres animaux menacés par la bêtise crasse de l'homme.

Parce que certains hommes en manque d'adrénaline ne trouvent rien de mieux que de s'offrir des safaris et/ou croisière pour "chasser" une proie et s'en faire un trophée alors qu'un bon tour de grand ferait l'affaire.

Alors Requiem, ça lui file de l'urticaire et "sus aux cons !" (n'y voyez aucun mal), le voilà parti en croisade. La recette du succès est toujours là, de l'humour, de l'esprit et aussi un hommage à tous ces hommes et ces femmes qui se battent chaque jour pour sauver les animaux de massacres inutiles (voir le site de Sea Sheperd, pour ne citer que cet exemple).

J'ai encore passé un excellent moment avec ces personnages déjantés mais je n'ai qu'un regret à chaqu fois c'est de le lire trop vite.

Je me suis déjà trouvé, au cours de ma vie, dans des situations bizarres telles que sur le pont d’un bateau de l’Armada pendant un orage, mais celle dans laquelle Requiem se trouve en tout début de ce roman, non, jamais ! J’admire le courage de ceux qui s’embarquent non pour le plaisir, faire du profit mais pour sauver des espèces en péril. Faut-il aimer la vie sous toutes ses formes pour en arriver là.

La mission de Requiem dans ce tome est simple : protéger une jeune femme très investie dans la lutte pour la protection de la nature de ceux qui voudraient la réduire au silence. Le danger est bien réel : quand on paie pour tuer des animaux, on peut tuer aussi des humains pour tuer tranquillement. D’ailleurs, ceux qui organisent ou profitent de ce trafic se moquent bien de la dimension humaine, ce que l’auteur n’oublie pas, il ne jette pas la pierre aux petites mains qui se font un peu d’argent pour guider les touristes, parce qu’ils ne sont qu’un maillon faible, facilement sacrifiable de la chaîne, guère plus que des esclaves modernes qui tentent avant tout de survivre.

Ah, les charmants organisateurs et leurs non moins charmants clients, eux pour qui il n’y a pas de petits profits : rien ne se perd, rien ne se crée, tout se vend. Aussi Requiem et Cécile (oui, elle est d’une fidélité à toute épreuve à ses enquêtes) doivent véritablement faire attention à eux et à Elodie, leur jeune protégée. Alliée de choix depuis la France : Nadine (un prénom en forme d’hommage à Nadine Monfils ? Je l’espère bien !) l’inénarrable grand-mère d’Elodie. Elle dépote avec son franc-parler, son langage qui détonne avec son milieu, une aristocrate, une mère qui tranche avec le climat bien pensant actuel « je t’ai demandé quoi de neuf, pas de me faire le bilan de compétence de mon abruti de fils, pour moi, ce n’est pas une découverte, mais un acquis ! « .

Un livre engagé ? Oui, avec des titres de chapitre en forme de réquisitoire, pour toutes les espèces en train de disparaître. Bien sûr, l’humour est toujours présent, le rythme du récit enlevé, et j’ai eu beaucoup de mal à faire des pauses dans ma lecture. Les fans apprécieront, et j’espère que de nouveaux lecteurs seront conquis.

Un livre parfait si vous aimez l'humour un peu déjanté et si ça ne vous dérange pas que l'histoire ne soit pas trop crédible. Si ce n'est pas le cas, préférez un autre titre.
Mais si vous êtes adeptes, que la lecture d'un San Antonio vous amuse, alors allez-y, vous passerez un bon moment.
Le personnage principal de l'histoire est un prêtre des soi-disant services secrets du Vatican. Il a une notion très personnelle de son engagement religieux, mais lorsqu'il n'est pas dans la ligne de l’église, il s'arrange directement avec son créateur.
Le récit se déroule du point de vue du prêtre, supposé être également l'auteur du livre. De ce fait, il arrive qu'il s'adresse régulièrement directement au lecteur, pour préciser certains points.
Beaucoup d'irrévérence, un langage fleuri, avec encore une fois en toile de fond une cause qui touche : le respect des animaux.
Une lecture très sympa à condition d'avoir un minimum d'humour !

J'ai découvert récemment Requiem dans une enquête qui évoquait un célèbre chanteur disparu.

Dans ce tome notre curé déjanté va devoir aider une jeune femme qui risque sa vie pour sauver les animaux.

Si vous connaissez le phénomène Requiem vous vous doutez bien que l'aventure va valoir une nouvelle fois son pesant d'or.

Comme toujours c'est drôle, on se marre sans cesse, notre curé en fait toujours des tonnes et son langage est truculent à souhait.

Ses adversaires ne sont pas n'importe qui puisque ce sont tout de même les Yakuzas mais même pas peur.

Et donc effectivement même si le traitement de l'histoire se veut humoristique, il n'en reste pas moins que le sujet de fond c'est tout de même la traite des animaux, le massacre des espèces protégées et/ou en voie de disparition et les fameux tours operator qui emmènent les c……s qui en ont les moyens se faire un lion ou une girafe.

Bref tout ceci donne à réfléchir, condamne cette chasse immonde et quand en prime c'est bien écrit et traité avec cet humour on ne peut qu'adhérer et en redemander.

#OpérationRequiem #NetGalleyFrance

Merci à Netgalley et aux éditions French Pulp Editions pour cette lecture, qui m'a permise de découvrir l'auteur Stanislas Petrosky que je ne connaissais pas jusqu'à présent.

Voici donc venir Requiem, curé pour le moins non conventionnel, qui se trouve chargé d'une nouvelle mission. Parti donné les derniers sacrements à une dame âgée bien malade , il va se trouver confronté à une mission très spéciale. Car il va devoir parcourir le monde, avec sa bonne amie Cécile , pour stopper une société braconnant les animaux sauvages. Quelle aventure !

Le moins que l'on puisse dire lorsque que l'on ne connait pas l'auteur est que l'on est mis dans le bain par son style très rapidement. Son écriture directe et percutante ne laisse pas indifférent, soit on aime, soit on déteste. Avec un style très fleuri et une tendance certaine pour le grivois , les thèmes abordés sont toutefois très sérieux et d'actualité. Bien construit et bien ryhtmé , on ne voit pas les pages défilées et c'est tant mieux

Au programme donc, aventure, et humour à la pelle pour un petit policier sans prétention qui laisse une impression plaisante .

A découvrir !

Très belle intrigue autour de la cause animalière et contre les tueries d'espèces rares. Beaucoup d'humour dû au personnage principal : un curé avec des mœurs libres.