Ce roman policier est vraiment sympathique, car il diffère des romans que l'on a l'habitude de lire. En effet, on suit le policier chargé de l'enquête, qui s'exprime à la troisième personne, et on a en même temps accès aux témoignages des autres personnages. A lire par curiosité, ou si vous avez envie de frissonner...

Cette lecture m'a laissé un gout mitigé.Le thème de l'emprise psychologique est bien décrit dans toute sa complexité mais la fin manque de piment.
Cette enquête autour de la disparition d'une jeune femme est menée à travers le prisme des personnes qui l'entourent. Personne ne connait vraiment une personne même ses propres parents ou ses amis. La solitude que crée l'emprise psychologique est bien abordée.Malgré tout ,pour avoir beaucoup travailler sur et autour de ce thème,je suis un peu dubitative sur la vision donnée sur cette jeune femme ,à la fois victime et auteure de son destin.
De plus , il est étonnant de voir l'enquête ouverte aussi rapidement après une plainte auprès de la police en ce qui concerne un majeur disparu.Ce n'est pas la réalité .

Merci à Netgalley et à Librinova pour ce partenariat.
Pour faire court, je ne sais pas à quoi je m'attendais en lisant ce livre. Je me disais seulement : mais qu'est-il donc advenu de Mathilde ?
Déjà, je me suis dit qu'elle avait de la chance, la Mathilde. Une enquête est ouverte pour sa disparition, alors qu'il est très rare qu'on en ouvre une si vite pour une adulte majeure, vaccinée, célibataire et sans enfants. Le récit de l'enquêteur, narrateur à la troisième personne mais focalisation interne, est entrecoupé par des témoignages qui nous montrent des visions de Mathilde, qui a dû se construire, et parcourir la vie en ne trouvant pas chez les autres ce qu'elle en attendait. J'ose dire qu'elle a quitté le regard peu bienveillant de son père pour celui de Théo, qui tient plus du pervers narcissique que de l'amoureux. C'est peut-être aussi pour cela que j'ai peu apprécié l'enquêteur, qui ne parvient pas tant que cela à garder sa neutralité - même s'il ne le montre pas. Je crois que j'en ai assez que l'on colle l'étiquette "amour" sur des actes qui ne manifestent en rien de l'amour.
En refermant le livre, dérangeant, déroutant, je me suis dit que oui, Mathilde avait bel et bien disparu. Ne pas avoir aimé une intrigue, des personnages, ne m'empêche pas d'avoir trouvé ce livre bien écrit, son intrigue bien construite, dénouement y compris.

Une lecture plaisante que je viens de terminer. On se prend au jeu et on se met à élaborer toutes sortes de scénarios en compagnie du brigadier-chef Rémy.
J'ai aimé découvrir Mathilde au fur et à mesure de l'enquête et des portraits qui étaient faits d'elle par les personnes qui l'ont connue, plusieurs aspects de sa personnalité en fonction des différents interlocuteurs. Finalement, personne ne connaissait réellement Mathilde qui n'avait pas une personnalité aussi lisse qu'elle cherchait à le faire croire. J'ai aimé cette évolution, cette description du pervers narcissique et l'évolution de mes sentiments pour Mathilde au fil de la lecture : pitié, tristesse, puis révolte et dégoût, un peu, tout en comprenant qu'elle est également victime évidemment.
J'ai par contre eu un peu de mal à rentrer dans l'histoire au début, un peu trop didactique, le début m'a fait penser à un manuel du parfait petit enquêteur avec les différentes précisions du brigadier-chef Rémy.

On plonge ici au coeur d'une enquête policière.
Mathilde, jeune femme secrète n'arrivera jamais au déjeuner familial organisé chez ses parents en ce dimanche de juillet. La police est appelée par les parents inquiets dès le dimanche soir. Sitôt le commissariat de Béthune informé le brigadier-chef Rémy est mis sur l'enquête. Personne ne l'a vue depuis le vendredi au travail et sa voiture est restée sur le parking de son entreprise. L'affaire s'annonce compliquée tant elle est invisible aux yeux de tous. Commence alors une course contre la montre pour retrouver Mathilde...
J'ai plongé tête baissée dans cette affaire, chaque porte qui s'ouvre offrant un espoir aussi ténu qu'éphémère. L'auteur nous fait courir à travers les témoignages et les derniers lieux connus ne nous laissant que peu de temps pour respirer. Il nous offre une riche et douloureuse analyse du comportement humain.
Une enquête haletante qu'on ne peut reposer qu'après l'avoir élucidée. 🧐

Bon, il faut que je vous avoue que, si j’ai lu ce roman, c’est parce que le titre m’a énormément attirée. Disparition veut dire « il faut que je lise à tout prix ce roman ». Finalement, j’ai passé un assez bon moment de lecture.

On commence avec Mathilde qui devait aller dîner en famille, mais qui n’est jamais arrivée. Que s’est-il passé ? C’est ce que nous allons chercher à découvrir. Mathilde a disparu sans laisser de traces. Il y a juste une chose qui m’a dérangée dans ce roman, je pense, que ce soit dans les romans, dans les films ou séries ou encore dans la vraie vie, on ne lance pas les recherches aussi vite que ça a été fait dans ce roman pour Mathilde.

Passé ce petit côté négatif, j’ai aimé l’enquête menée, j’avoue que je me suis surprise à enquêter moi aussi, car j’étais assez curieuse de découvrir ce qui s’est passé pour Mathilde. Le côté enquête est entrecoupé de témoignages des proches de notre disparue et j’avoue que c’est très agréable. On va s’interroger et on va aller de révélations en révélations en découvrant qui était vraiment Mathilde. On va faire la connaissance de Théo et là on va commencer à comprendre beaucoup de choses et avoir pitié de la jeune femme, tant nous sentons ce Théo vraiment invivable. Le thème du pervers narcissique est abordé avec beaucoup de justesse et je trouve que c’est très important d’en parler, car on n’en parle pas assez dans les romans (ou alors, je ne lis pas les bons).

On va se poser énormément de questions sur les proches de Mathilde. Mais est-ce vraiment une des personnes qui est proche qu’elle a vu avant de disparaitre ? Telle est la question ! L’intrigue est vraiment très bien construite et une fois plongé dans l’enquête, il est très difficile de reposer ce roman, tant on a envie de connaître le dénouement. Bien sûr, on se fait mener en bateau plus d’une fois, on pense enfin avoir tout découvert, mais il n’en est rien et d’ailleurs, j’avoue avoir été bluffée par le dénouement final.

Béthune - Mathilde, 27 ans, s'est volatilisée.
Ses parents, chez qui elle devait souper, sont très inquiets et font appel à la police qui, évidemment, n'ont pas l'air de prendre les choses très au sérieux vu l'âge de la jeune femme.
Mais c'est sans compter le brigadier-chef Rémy qui est intrigué par cette disparition.


Une fois encore, j'ai eu du mal à entrer dans l'histoire. J'ai pourtant persévéré et ça en valait la peine.
Leno Solveig a été intelligent en donnant la parole à différentes personnes ayant vu Mathilde le jour de sa disparition.
Au fil des témoignages, on découvre une jeune femme mal dans sa peau, en prise avec un ex-compagnon envahissant, un amoureux transi, des patrons malveillants etc....
En explorant sa vie, on s'aperçoit que des tas de possibilités sont plausibles pour expliquer son absence allant du meurtre à la fugue en passant par le suicide et que celle-ci a différents visages selon les proches interrogés.
Une lecture qui s'annonçait chaotique pour moi mais qui, au fil des pages, monte en intensité jusqu'au dénouement plus que surprenant!
Un auteur à suivre.