La tragédie de l'orque
La trilogie baryonique - Tome 1
par Pierre Raufast
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Date de parution 3 mars 2023 | Archivage 24 mai 2024
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Résumé
2173. L'humanité se remet progressivement de la grande migration climatique qui a décimé sa population. Le progrès scientifique est au point mort.
Seule perspective possible : mettre la main sur les gisements d’antimatière qui doivent se cacher quelque part dans l’espace. A cette fin, des mineurs d’espace-temps génèrent des trous de ver pour explorer les strates de l’Univers.
Sara et Slow sont ainsi embarquées dans le module Orca-7131. Mais une avarie improbable transforme cette mission de routine en catastrophe. Une expédition de la dernière chance s'organise alors - une tentative de sauvetage qui va peut-être marquer le retour de la denrée devenue la plus rare : l'espoir.
2173. L'humanité se remet progressivement de la grande migration climatique qui a décimé sa population. Le progrès scientifique est au point mort.
Seule perspective possible : mettre la main sur les...
Formats disponibles
FORMAT | Grand Format |
ISBN | 9782373056792 |
PRIX | 20,00 € (EUR) |
PAGES | 368 |
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Disponible sur NetGalley
Chroniques partagées sur la page du titre
Cette lecture a été une découverte pour moi car je suis assez novice dans le domaine de la SF. J'avoue que j'ai eu quelques difficultés au début avec les termes typiques de l'aérospatiale et des recherches scientifiques. Néanmoins, la plume de l'auteur m'a poussé à continuer ma lecture.
Parfois, j'étais même en apnée avec les personnages durant certaines situations délicates.
La fin de ce tome 1 ne me donne qu'une envie, découvrir au plus vite la suite.
Je connaissais l’auteur par plusieurs de ses précédents titres. J’avais beaucoup aimé le style narratif unique qu’il proposait alors, presque sous forme de poupées russes qui s’ouvrent à la suite des autres, exercé plutôt dans un style contemporain. J’étais donc très curieuse de le découvrir dans ce premier essai de science-fiction !
S’il n’a pas repris ici cette construction narrative particulière, il se dégage malgré tout ce petit quelque chose de raufastien qui m’a beaucoup plu. L’univers de science-fiction qu’il propose ici n’est pas de ces univers complexes, très lointains et complètement différents, ni une version post-apocalyptique de notre univers, plus proche mais traumatisé. À l’opposé de tout ça, l’auteur m’a semblé faire presque une proposition, extrapolée de nos avancées technologiques actuelles et de celles qui pourraient être celles de demain. Il met donc en place atmosphère très réelle, très proche de nous et de notre société contemporaine, mais sans jugement et sans pessimisme appuyé, ce que j’ai trouvé rafraîchissant et très bien mené !
Côté intrigue, là aussi l’auteur propose quelque chose de très tangible, à la hauteur de simples individus à qui il arrive la mauvaise chose au mauvais moment. Bien sûr, les enjeux sont grands, mais il s’agit avant tout de deux humains qui tentent de sauver deux autres humains, et d’encore d’autres humains qui ne peuvent qu’attendre en angoissant… Encore une fois, c’est une simplicité que j’ai trouvée rudement efficace, et qui m’a happée jusqu’au bout !
Mais si simplicité il y a, le roman est loin de manquer de profondeur. J’ai trouvé les personnages très bien construits, avec suffisamment de nuances pour les rendre profondément réels, sans tomber pour autant dans l’exagération de personnages torturés (bien qu’il y en ait un ou deux dont on a très envie de découvrir les secrets…). Avec énormément de naturel, l’auteur profite du cadre qu’il a mis en place pour aborder un certain nombre de thématiques. On parle donc par exemple de la présence des IA dans notre quotidien, de la course à l’avancée technologique ou encore des relations familiales à distance. Là encore, il n’apporte aucun jugement, et se contente de les présenter comme partie intégrante de notre monde, avec leurs problématiques, leurs avantages et leurs défauts…
Bien entendu, la fin de ce premier tome présage de nombreuses conséquences, et je suis très curieuse de découvrir comment les choses vont se développer. En tout cas, cette première excursion de Pierre Raufast au pays de la science-fiction m’a énormément plu, avec une approche que j’ai trouvée très fraîche du genre : il parvient à coller à tous ses codes, tout en proposant une atmosphère complètement différente de tout ce que j’ai pu rencontrer pour l’instant…
Le début de La Tragédie de l’orque pourra paraître un peu difficile avec l’exposition autour de l’antimatière et de questions concernant la physique quantique. Mais, l’auteur réussit à nous donner envie de dépasser cette incompréhension, ce qui arrive rapidement. Finalement, ce sont moins les réflexions scientifiques qui vont être mises en avant que les préoccupations à l’échelle humaine.
Reconstruire une société, ne pas refaire les mêmes erreurs, faire face à l’absence volontaire ou non de nos proches, délimiter la frontière entre le libre-arbitre et les conseils constants des intelligences artificielles, etc… La relation entre les êtres humains et les robots est particulièrement intéressante et bien traitée par l’auteur. Reste que le rythme demeure un peu le même du début à la fin. On ne se retrouve pas face à de grands moments de tension malgré quelques découvertes très importantes pour la suite de la trilogie. Cette absence de variation m’a parfois gênée même si ce premier tome se lit très bien. Sa fin pose quelques questions intrigantes pour la suite, j’ai donc hâte de retrouver bientôt La Trilogie baryonique.
En 2173, alors que le progrès marque le pas, c’est l’espoir de lui donner un nouvel essor en trouvant de l’antimatière qui motive la poursuite de l’exploration spatiale : elle s’effectue en forant des trous de vers permettant d’accéder aux différentes strates de l’univers.
Sara et Slow font partie des mineurs d’espace-temps chargés de cette tâche. Mais leur vaisseau, Orca-7131, est victime d’une avarie et les deux pilotes semblent condamnées puisqu’elles ne peuvent ni revenir, ni refermer la brèche qu’elles ont forée.
Un vaisseau similaire, celui de Youri et Tom, est contacté pour partir à leur secours. Or il s’avère que les chances de succès d’une mission de ce genre sont quasiment nulles …
Le récit se focalise sur deux binômes composés à chaque fois d’un pilote ancien et d’un plus jeune, un féminin avec Sara et Slow et un masculin, avec Youri et Tom, mandatés par la Terre pour voler à leur secours. On voyage alternativement dans chacun des vaisseaux, ces fameuses sphères nommées Orcas, dont on découvre le quotidien et on s’intéresse parallèlement à tout ce qui leur est lié sur Terre : cercle familial pour Sara, avec sa compagne Ness et leur fille, Mia, qui supporte très mal ses longues absences et environnement économique et technico-politique pour tout ce qui a trait à cette quête d’antimatière apparemment sans succès depuis trop longtemps. Sans oublier l’opinion publique, car certains esprits s’affolent et créent la panique avec ce trou de vers non refermé qui, à terme plus ou moins proche, menacerait la planète.
L’équipage apparemment perdu pourra-t-il être récupéré ? Et celui requis pour le faire acceptera-t-il cette mission qui semble s’apparenter à une mission suicide ? Rien n’est gagné et à cette tension s’en ajoute une autre, quand Sara et Slow repèrent à proximité une anomalie les amenant à quitter leur emplacement.
Nos quatre pilotes sont suffisamment bien campés, avec une interrogation persistante concernant le passé de Sara, pour qu’on n’ait aucun mal à s’attacher aux personnages. Ceux-ci s’inscrivent dans le tableau d’une époque et de son passé récent, que le lecteur découvre :
« Globalement, c’est le bazar jusqu’en 2049. Les gouvernements n’arrivent pas à s’entendre, se rejettent la responsabilité du dérèglement climatique et tout le monde tire la couverture à soi. Puis vient la construction des premières centrales à fusion nucléaire. C’est une vraie révolution. Grâce à cette énergie propre et quasi infinie, les humains règlent enfin leur problème énergétique. Ils vont pouvoir arrêter les énergies fossiles, comme le gaz, le pétrole ou le charbon, et limiter l’usage des centrales nucléaires, réputées dangereuses. Terminés, les plans B foireux consistant à chercher une exoplanète habitable de rechange. »
La température évolue encore un peu puis se stabilise, mais on ne peut pas revenir en arrière et les effets du changement climatique sont tangibles, avec de grandes migrations et la disparition d’environ quatre milliards d’humains. Les nations signent l’EPON, Energy Pact of Nations, qui assure l’énergie pour tous si chacun se défait de son armée.
Je ne vais pas poursuivre cette évocation du worldbuilding plus avant mais j’ai apprécié cette anticipation : elle n’évite pas la question climatique et ses conséquences dramatiques mais trouve une autre voie que celle du récit post-apocalyptique si fréquent (et si peu motivant …) actuellement.
A noter, aussi, la place qu’y occupent les Intelligences Artificielles, appelées Experts. Ainsi, chaque enfant se voit-il doté de l’une d’elles, sa Sofia, éducatrice et conseillère qui l’accompagne au quotidien et représente souvent sa meilleure confidente et soutien (du moins est-ce ainsi que Slow voit les choses, mais son aînée, Sara, se moque d’elle à ce sujet). Ness, la compagne de Sara, fait partie des cénologues chargés de venir, eux, en aide aux I.A. lorsque certaines situations les bloquent.
C’est dans ce contexte que nos quatre pilotes s’avèrent le jouet de puissances qui les dépassent, au premier rang desquelles on trouve l’Agence de recherche antimatière et l’Institut de stratigraphie, inconscients des intérêts, pour certains occultes, qui sont en jeu : ils tissent un arrière-plan d’ores et déjà prometteur pour La Trilogie Baryonique.
Son premier tome, « La Tragédie de l’Orque » est un roman sans temps mort que je n’ai pas lâché. L’auteur l’a achevé sur un insoutenable cliffhanger, donc vivement la suite (tome 2 prévu cet automne et le 3 au printemps 2024) !
premier tome d'une trilogie
Une défaillance d'un vaisseau, une orque, va laisser un trou noir ouvert près de la Terre et va déclencher une série d'événements sur Terre. Roman de science-fiction français, ce livre est un petit bijou, lecture agréable et fluide, le lecteur est happé dès les premières pages. Vivement le deuxième tome !
Nous sommes en 2173. La tragédie du réchauffement climatique a eu lieu et une bonne partie de la terre n’est plus habitable, comme la partie sud de la France, par exemple ; des vignobles sont apparus en Scandinavie, en Russie, au Canada. Une « Grande Migration » a eu lieu. Pour donner un nouvel essor au progrès scientifique et technologique, des « mineurs d’antimatière » sont envoyés dans tout l’espace pour dénicher cette source d’énergie illimitée. Les scientifiques ont trouvé le moyen de créer des trous de ver pour passer rapidement d’une strate de l’univers à une autre et ainsi s’éloigner de la Terre de millions d’années-lumière sans avoir à parcourir réellement cette distance. Mais un des vaisseaux engagé dans cette recherche, l’Orca-7131 connaît un gros problème puisqu’en raison d’une avarie technique, Sara et Slow, les deux femmes à bord, ne peuvent faire le voyage de retour à partir de la strate qu’elles ont atteinte et qui est distante de soixante millions d’années-lumière du système solaire. Un autre vaisseau est appelé à la rescousse mais le problème tout entier va se trouver au centre de rivalités entre deux institutions rivales, l’Institut et l’Agence. ● Ce roman de science-fiction marque une réelle inflexion dans l’écriture de Pierre Raufast, qui jusqu’à présent créait des romans à tiroirs pleins de fantaisie dans lesquels des récits s’ouvraient sur d’autres récits, dans un mouvement parenthétique presque infini, à la manière des Contes de Canterbury ou de l’Heptaméron et avec des échos d’un livre à l’autre (même ici on retrouve le capateros, jeu de cartes chilien). Il est vrai que cette technique commençait à s’essouffler et cette nouvelle veine est tout à fait bienvenue. ● D’autant que ce premier tome d’une trilogie à venir est très agréable à lire. Les données scientifiques et techniques, complexes, m’ont semblé bien vulgarisées et compréhensibles. L’histoire est bien construite et le suspense maintenu tout au long du récit. ● Certes, le début est assez maladroit : l’exposition de l’état du monde en 2173 passe par de grosses ficelles et il aurait sans doute été possible d’introduire le lecteur dans cet univers de façon plus subtile. ● La rivalité entre l’Agence et l’Institut n’est pas des plus claires ; pour ma part j’ai eu du mal à identifier les prérogatives de l’un et de l’autre organisme pendant toute ma lecture. Leurs dirigeants ne m’ont pas non plus paru suffisamment caractérisés pour marquer la mémoire du lecteur. ● Bien entendu, si le roman parle du futur, il parle aussi de notre présent, comme tout récit de SF. Le réchauffement climatique est à la base du roman de Pierre Raufast et on y retrouve également des formes de complotisme, de désobéissance civile, de germes révolutionnaires par rapport à une société future qui ne satisfait pas tout le monde. ● L’intelligence artificielle est également évoquée, de façon assez originale, avec la « théorie des plafonds » de Tao, que je vous laisse découvrir. ● Il ne fait aucun doute que je vais lire les deux tomes suivants. ● Je remercie NetGalley et les éditions Aux Forges de Vulcain de m’avoir permis de lire ce livre.
"La tragédie de l'orque" est le premier roman de "hard science-fiction" d'une série de trois appelée "La trilogie baryonique" par l'auteur Pierre Raufast. C'est un roman original (comme son titre accrocheur !) qui donne envie de poursuivre l'aventure inter-galactique à bord du vaisseau sphérique nommé ORCA représenté sur la page de couverture. Je remercie les éditions @auxforgesdevulcain de m'avoir permis de découvrir ce roman d'anticipation à la fois instructif et divertissant.
La scène s'ouvre en mars 2173. La population a été décimée sur Terre après la grand migration causée par le dérèglement climatique. L'exploration des strates de l'Univers a pour but de découvrir des gisements d'anti-matière grâce à des mineurs d'espace-temps..
Sara, la commandante du vaisseau ORCA-7131, et Slow, sa jeune collègue de 28 ans, sont en mission de repérage de routine dans un trou de ver lorsqu'un vérin défectueux de leur vaisseau rend leur retour sur Terre impossible...
Un second vaisseau, ORCA-7013, composé du commandant Youri et de son jeune collègue Tom, parviendra-t-il à leur venir en aide ? Il y a urgence car la Terre risque d'être engloutie par un trou noir géant...
La structure narrative alterne entre les points de vue des différents personnages à bord de ces deux vaisseaux. L'appel au secours du vaisseau est intercepté sur Terre, ce qui permet d'avoir une vue d'ensemble des répercussions médiatiques de ce sauvetage.
Mais, j'ai trouvé que le rythme du récit était beaucoup trop lent au début car il faut attendre le dernier tiers pour que l'action démarre vraiment. Il y a beaucoup trop d'explications technico-scientifiques, ce qui devient lassant à la longue et quelque peu indigeste. Le dénouement est, par contre, trop abrupt, laissant le lecteur plutôt perplexe.
De même, la cause de l'avarie m'a paru assez grotesque. La tortue volante Caroline qui vient rongé le câble d'une gaine verte (le prenant peut-être pour de la salade verte !) et qui devient la source du naufrage, donne une pointe d'humour, certes, mais décrédibilise aussi l'histoire qui devient plutôt loufoque.
Quant aux personnages, je les ai trouvés trop caricaturaux, ce qui ne permet pas de s'attacher à eux. Leur portrait psychologique manque de complexité et doit être plus approfondi pour donner plus de vraisemblance à cette histoire que j'ai trouvé originale, mais qui est traitée de manière parfois maladroite.
Premier opus d'une aventure spatio-temporelle d’un côté et la vie sur terre de l’autre. Même si l’histoire à l’allure d’un film est très intéressante, l’écriture un peu complexe m’a légèrement rebutée par sa technicité. L’explication des situations, évènements, découvertes est pourtant nécessaire pour la compréhension et la mise en place de l’intrigue. L’auteur émet l’idée d’une ambivalence entre les expériences spatiales sous couvert de profits et l’envie de découvrir. Toujours indépendante des machines à l’heure du développement de l’intelligence artificielle, l’âme humaine est-elle toujours condamnée à progresser, créer, inventer… À rêver de nouvelles vies, de nouveaux espoirs ? Cette lecture prenante, presque haletante de par l’espace-temps, ne lasse pas pour ces mineurs d’un autre futur…
Merci à Netgalley et aux éditions "Aux forges de Vulcain" pour cette lecture. L'occasion pour moi de revenir vers ce monde de SF qui j'appréciais tant plus jeune et que j'avais mis de côté au profit du polar depuis plusieurs années.
Pierre Raufast nous entraîne dans son Univers, une Terre de 2173 où les humains restants, décimés par le changement climatique se tournent vers l'espace pour s'assurer un avenir. L'espace dans lequel des équipes de mineurs recherchent de l'anti-matière qui serait capable de tout changer. Cela jusqu'à ce qu'une expédition se perde dans un pli de l'espace-temps, et qu'une mission de sauvetage parte à sa rescousse. Avec à la clé une découverte ou une catastrophe...
J'ai été particulièrement sensible à l'Univers crée par cet auteur, d'une part parce que la physique y tient une part importante, mais aussi parce qu'il est très proche du notre. Pas de grandes extravagances, ou de grands changements, on se projette dans ces lieux à la fois connus et mystérieux.
Le deuxième point fort , ce sont les personnages. Que ce soit les personnages prisonniers de l'espace, ou ceux qui sont sur Terre, ils générent sans trop de difficultés des sentiments d'empathie et d'accroche, même si ils gardent un certain mystère.....que j'espère résoudre dans deux tomes à venir.
L'écriture est fluide et très rythmé , j'ai été directement accrochée et saisie. Car certes c'est un récit de SF, mais il se fait l'écho de notre présent et pose des questions sur la relation que nous entretenons avec le climat et ce que nous faisons pour freiner le changement qui a débuté. Un récit très actuel qui mélange les genres et dont j'attends maintenant la suite....
Ce roman, j'avais très envie de le lire, n'ayant vu passer que des avis ultra-positifs.
Il s'agit du premier tome de La trilogie baryonique.
La tragédie de l'orque est un roman de science-fiction mêlant "exploration spatiale", "relations familiales" (sur terre), "intelligence artificielle", "politique"...
Les points positifs : nous ne sommes pas uniquement dans l'espace, les enjeux sont autant là-haut que sur terre et ça donne une dimension différente que j'ai appréciée.
Même s'il s'agit de hard-sf, le récit est compréhensible. Je ne me suis jamais sentie complètement larguée 😄
Ensuite, c'est vrai que j'ai passé un bon moment de lecture avec cette histoire, certains passages étaient prenants avec une vraie dimension dramatique.
Par contre, j'ai trouvé certains personnages caricaturaux (et pénibles 😅) et complètement prévisibles.
La raison pour laquelle le module se retrouve coincée dans un trou noir m'a laissée pour le moins perplexe 🤔😅
Quant à la fin 😱 superbe cliffhanger 🤪
J'ai beaucoup aimé les passages d'introspection des personnages, aussi quand ils échangent leurs souvenirs. Il y a cette "transmission" générationnelle très intéressante.
Cependant, il m'aura manqué quelque chose pour en faire un coup de cœur, d'être surprise, sûrement.
Merci à @netgalleyfrance même si ce ne sera pas un coup de cœur, j'ai passé un bon moment de lecture ❤
Premier épisode de La Trilogie Baryonique, roman de science-fiction de Pierre Raufast, qui, décidément, n'est jamais là où on l'attend !
J'ai eu le grand plaisir de participer à la rencontre littéraire en ligne organisée le 19 mars dernier par VLEEL avec l'auteur Pierre Raufast et David Meulemans directeur des Éditions Aux Forges de Vulcain.
J'étais alors précisément en train de le terminer !
Bon c'est vrai, ça fait déjà un petit moment, alors il était grand temps de vous parler de ce livre que j'ai beaucoup apprécié.
Je connaissais Pierre Raufast notamment pour ses Embrouillaminis, OLNI de l'auteur qui s'amusait à nous perdre dans un dédale de procédé créatif littéraire à la manière des "livres dont vous êtes le héros".
Finalement, avec le recul, je me dis que si on n'attendait pas forcément l'auteur dans le genre de la science-fiction, il serait sans doute à l'aise partout parce qu'il est un de ces auteurs qui aiment jouer (et nous perdre aussi !) avec/dans les mots.
Je trouve qu'ici Pierre Raufast dépoussière un genre qui finit toujours par tourner un peu en rond. Je me suis beaucoup amusée à découvrir cette première mise en place des personnages, de leur environnement et de cette intrigue qui tourne irrémédiablement à la catastrophe.
Physique quantique, trou noir, voyage spatial : voilà un combo parfait pour moi qui aime les sciences et l'astrophysique !
Je vous rassure tout de même, pas besoin d'être agrégé de physique pour comprendre, il suffit de se laisser porter par l'histoire, c'est limpide…
Je précise tout de même que les dits "baryons" (du nom de la trilogie) sont des particules composites non élémentaires (j'apprends, et ça parlera peut-être aux fans de Naruto, que le "mode baryon" du fameux manga c'est un peu comme une fusion nucléaire… ) bon, c'est quand même bien de le savoir au cas où ^^!
Mais je m'égare ou je vous perds…
Je disais donc, on n'échappera pas non plus aux conséquences de la crise environnementale et à l'avènement de l'intelligence artificielle (avec toutes les problématiques qui vont avec).
Là où l'auteur est décidément très fort c'est qu'au-delà des comportements sociaux qu'il nous donne à voir (et c'est parfois très drôle, à la manière d'un space opera), il met aussi en place une sorte de questionnement plus profond qui se nourrit des dialogues entre ses personnages bien sûr, mais qui est aussi un dialogue entre son histoire et le lecteur. Je subodore que la portée de cette trilogie soit plus vaste qu'on ne le pense de prime abord !
Le rendez-vous est pris en 2173 à bord d'un ORCA, vaisseau du futur qui sillonne l'univers (grâce aux trous noirs !) à la recherche de l'antimatière.
Mais cette fois tout ne va pas se passer si facilement et un vaisseau est en perdition… Au passage il a mis en danger la terre (je vous laisse découvrir de quelle manière, c'est évidemment délectable !).
Pour tout vous dire, je me suis régalée avec ce premier épisode, mais il va falloir attendre la fin de cette année pour capturer la suite… Patience !
Il était une fois… un roman de science fiction.
Un vrai de vrai, qui parle de vaisseaux lancés dans l’espace avec une équipe de mineurs, à la recherche d’un matériau rare qui pourra venir en aide à la planète et au futur. Nous sommes en 2173 et des milliards des personnes sont déjà mortes suite aux conséquences climatiques et à la Grande Migration.
Les robots font désormais partie de notre quotidien et agissent en tant qu’aide ménagère ou de confident pour nous guider vers l’avenir le mieux adapté à notre personnalité.
Et puis il y a un incident lors d’une mission et un vaisseau disparaît dans une strate à des milliards d’années lumière de la Terre. Un autre vaisseau est appelé pour lui venir en aide.
Difficile de résumer en quelques mots l’histoire mais j’ai fait au mieux. Beaucoup de termes techniques et scientifiques qui m’ont pour certains rappelé les années lycée et les cours de physique/chimie que j’avais en horreur … mais finalement tout passe très bien, comme du beurre !
Je ne sais pas quelle a été la recette miracle de l’auteur mais on est complètement pris dans ce roman futuriste et on veut désormais en connaître la suite … et que ça saute !
L’auteur arrive à nous propulser dans un futur (probable ?) en nous abreuvant de termes scientifiques qui,même pour une littéraire comme moi, passe comme un chou à la crème.
Physique quantique, trou noir, exoplanète, espace-temps … n’ont désormais plus de secret pour moi.
Et qui l’aurait cru ? J’en redemande !
Ma note : ⭐️⭐️⭐️⭐️/5
2173. Des vaisseaux sont envoyés pour explorer les différentes galaxies en formant des trous de ver qui permettent de traverser l'espace-temps. Nous suivons deux d'entre eux, un en fin de mission et un autre en début. Un incident se produit et un sauvetage s'impose.
Sara et Slow d'un côté, Tom et Youri de l'autre. On suit les deux équipages ainsi que la famille de Sara et les réactions des différents pôles de recherches et politiques. Le début met direct dans le bain, on apprend l'Histoire du pourquoi on en est arrivé là tout en essayant de comprendre la psychologie de chacun. Alors oui, c'est parfois technique mais tellement bien amené, jusqu'au conflit politique et jeu de pouvoir que certains mènent, voir de manipulation du public.
Je ne vais pas être très originale, j'ai adoré ce premier tome et j'attends la suite avec impatience, il nous manque beaucoup de réponses et parce que cette fin 😱 Je crois que tout ceux qui l'ont lu et apprécié pense comme moi. Il faudra attendre fin septembre 😉
La conquête de l’espace reste et restera un des thèmes de prédilection de la science-fiction. Je vous avoue que cela faisait un moment que je n’avais pas lu ce genre de roman et c’est avec une certaine fébrilité que je me suis lancée dans cette lecture.
Pierre Raufast nous plonge sur Terre en 2173. Le climat a fait des ravages, la planète telle que nous la connaissons n’existe plus. La technologie est telle que le quotidien ne ressemble à rien de ce que nous vivons. Cette nouvelle civilisation a trouvé le moyen de voyager dans le vide interstellaire, de découvrir de nouveaux systèmes, d’explorer les planètes et d’en tirer un certain bénéfice. Mais l’essentiel n’est pas ici, car les missions sont à la recherche de l’antimatière, nécessaire à l’expansion technologique humaine.
Sara et Slow sont coéquipières. Leurs atouts résident dans leur entente et leurs compétences scientifiques. Slow est une jeune femme introvertie qui exprime rarement son enfance et sa vie. Mystérieuse et terriblement intelligente, elle surprend. Parties pour explorer une nouvelle strate, une terrible avarie ne leur laisse aucun moyen de faire le trajet retour. Ainsi débute une attente partagée entre angoisse et excitation par une nouvelle découverte.
Pierre Raufast nous plonge dans un monde ambivalent où l’intelligence artificielle et les robots ont pris une place importante dans le quotidien et où la réflexion sur la condition humaine émerge. Quelques clans se sont formés : les pros dévoués à la technologie, les mesurés qui cherchent l’antimatière et les ultras contre ce système. Pierre Raufast met en place timidement son intrigue générale et je le soupçonne même de nous surprendre dans la suite. J’ai adoré l’atmosphère qui s’en dégage. Les personnages sont intéressants et attachants. Le décor juste splendide. Et les informations scientifiques sont logiques et surtout accessibles au commun des mortels. La tension grimpe au fil des chapitres pour finir sur un cliffhanger de fou. Pierre Raufast aborde les problématiques climatiques, écologiques, humaines et technologies en toute impartialité, nous laissant choisir (ou non) notre clan. LA TRAGEDIE DE L’ORQUE est avant tout une aventure humaine et folle aux confins des univers. Un récit loin d’être extravagant, mais cette simplicité rend ce roman attrayant et addictif.
A découvrir sans aucune retenue !
Un formidable roman français de science-fiction ! Un space-opera addictif, les personnages sont intéressants, l'univers imaginé est vraisemblable. Bref : hâte de lire la suite de la trilogie !
J'ai d'abord été étonnée par le rythme lent et l'atmosphère désabusée du roman. Une grande catastrophe climatique a tué plusieurs milliards d'individus mais, pour la nouvelle génération, ce n'est qu'un événement de plus dans l'Histoire humaine. Des scientifiques ont prouvé que les IA auront toujours besoin des humains alors que les découvertes spatiales stagnent. Le roman est à l'image de Youri, un astronaute/mineur, qui termine sa dernière mission avant sa retraite, désabusé de n'avoir jamais trouvé l'antimatière, ou même une forme de vie extraterrestre.
Cependant, une avarie inattendue sur une Orca, ses vaisseaux qui transportent à des années lumière les astro mineurs transforme leur mission apparemment routinière en une véritable mission de sauvetage. Sarah et Slow se trouvent coincées dans leur vaisseau et Youri et Tom vont leur porter secours, alors que sur terre les agences et sociétés qui ont des intérêts dans les découvertes spatiales veulent donner le change aux Terriens et, surtout, veulent avoir gain de cause sur leurs concurrents.
Même si c'est de la SF, le roman se lit facilement et je ne me suis pas sentie noyée dans les termes techniques.
Les thèmes tels que la survie dans un monde en crise, la recherche de l'inconnu, les IA, la connaissance de soi et la renaissance de l'espoir sont très bien abordés et se révèlent passionnants.
"La Tragédie de l'Orque" plonge les lecteurs dans un univers de science-fiction riche en suspense et en émotions, tout en interrogeant les limites de la technologie et les possibilités de l'exploration spatiale.
« La tragédie de l’orque » est le premier tome de La trilogie Baryonique de Pierre Raufast. J’ai eu un gros coup de cœur pour ce roman de science-fiction, merci encore aux éditions Aux Forges de Vulcain pour ce service presse.
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Sara et Slow, sont deux femmes parties dans l’espace à bord d’un vaisseau Orca dans le but de trouver des gisements d’antimatières. Mais leur mission ne va pas se passer comme prévu.
Sur terre, Ness, l’épouse de Sara et leur fille Mia, attendent avec inquiétude d’avoir davantage d’informations sur l’issue de la mission de Sara.
De grandes références philosophiques sont abordées et exploitées, surtout au début du roman. Notamment lié à l’aspect de la prévalence des intelligences artificielles, qui prennent le pas sur le libre arbitre des humains, qui se retrouvent, dans une commune mesure, dépendant de ces technologies. Car en 2173, des robots domestiques dotés d’intelligence artificielle sont présents dans chaque foyer et ont chacun une fonction à remplir pour « faciliter la vie » des humains.
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L’univers est juste incroyable, j’ai été captivée par cette vision du monde de 2173 que l’auteur nous décrit dans le roman. Les évènements, l’évolution, la prévalence de la technologie et des intelligences artificielles, tout a été habilement pensé pour faire plonger le lecteur dans une dystopie extrêmement bien construite et nuancée. Les personnages sont très détaillés et on s’attache bien vite à eux. La plume de Pierre Raufast est dynamique et détaillée, j’ai eu du mal à poser le livre tant il m’a captivé.
Nous sommes en 2173 dans un Orca, un vaisseau spatial destiné à miner l'espace-temps, à la recherche de l'antimatière. En effet depuis 50 ans, l'Agence dédiée à cette recherche envoie des mineurs afin de trouver cette perle rare qui permettrait une autonomie énergétique aux terriens. Il faut préciser que la Terre a beaucoup souffert du dérèglement climatique : certaines zones sont devenues inhabitables, entrainant de grandes migrations et quatre milliards de morts.
On rencontre ainsi quatre mineurs : Youri, 59 ans, effectuant son dernier voyage et Tom, 31 ans, dans son premier vol. Dans un autre Orca, on trouve Sara, 48 ans, la commandante aux quatre missions et Slow, toute jeune femme, partie avec sa tortue Caroline.
Sur Terre, attend Mia, la fille de Sara, qui va encore une fois fêter son anniversaire (le 17e) sans sa mère … enfin sans sa 2e mère : Ness, elle, travaille sur Terre. Sa crise d'adolescence, elle la traverse essentiellement avec le soutien de sa Sofia, un robot, et son petit-ami Diego, 21 ans.
Jusqu'à ce que le vaisseau de Sara et Slow ne donne plus de nouvelles et ne rebouche pas le trou noir créé pour circuler d'une strate à une autre …
C'est un univers très riche, superbement détaillé que j'ai découvert. Il s'agit certes de SF, en effet le récit se déroule dans l'espace, mais on retrouve des personnages auxquels il est facile de s'identifier, avec leurs travers, leurs questionnements et leurs doutes. J'ai beaucoup aimé Slow, dont le passé nous révèle encore des surprises.
Le thème des robots est aussi fascinant : robots-confidents, robots-experts, robots destinés à améliorer le rendement de la terre (mini-vers, robots-abeilles ou encore oiseaux-drones tueurs des insectes nuisibles) ou encore nanorobots anti-tumeur cancéreuse.
L'auteur décrit une société assez classique en fait avec toutes les corruptions, manipulations et hypocrisies classiques : les fake news, les conspirationnistes, les crédules, les patriotes, les profiteurs, bref l'humanité 😉
Je suis sortie de ma zone de confort, peu coutumière de la SF hard-science, pour partir dans l'espace et ce fut, malgré les théories physiques mentionnées, tout à fait digeste ! Je repars pour un nouveau voyage avec grand plaisir !
Merci aux éditions Aux forges de Vulcain et à NetGalley !
2173, bien loin de la terre, une Orca, vaisseau à la recherche d 'antimatiere se retrouve coincé de l'autre côté d'un trou de verre sans possibilité de le refermer. De cette incident et des enjeux politiques qui en découle, naît une mission de sauvetage mais également une découverte qui pourrait changer le futur : le système de la Tortue.
La tragédie de l'orque est un roman de science-fiction passionnant qui n'est nullement entaché par le flot de termes techniques relatifs à l'espace, l'antimatière ou encore aux intelligences artificielles.
La majeure partie du récit à beau se dérouler dans l'espace, Pierre Raufast a d'abord imaginé à la Terre un avenir sombre et pourtant plausible avec la Grande Migration climatique. Le passé de cet univers faisant ainsi écho à nos problématiques actuelles.
Le roman est bien écrit, on est projetés dans l'espace a des années lumières de la Terre aux côtés de personnages aux histoires bien développées. Leurs façon d'être et d'agir faisant écho à leur passé et à leurs espoirs pour l'avenir.
Les évènements s'enchaînent à un bon rythme et de manière cohérente avec juste assez de suspens pour rendre la lecture addictive.
Une très bonne découverte dont je lirai sûrement la suite.
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