L’HOMME SANS SOMMEIL
"Le Stephen King Italien" Le Sunday Times
par Antonio Lanzetta
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Date de parution 16 janv. 2024 | Archivage 10 juil. 2024
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Résumé
Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, Bruno, treize ans, vit dans un orphelinat près de Salerne, et est soumis au harcèlement constant de ses camarades. Seule son amitié avec Nino, le petit nouveau qui prend sa défense, parvient à rendre son séjour dans l’institution supportable. L’été apporte un vent de liberté et Bruno et Nino sont choisis pour travailler chez les Aloia, une riche famille des environs. C’est là que Bruno rencontre Caterina, une étrange petite fille qui vit au dernier étage de la maison et qui lui fait découvrir les recoins de l’imposante bâtisse. Mais le jeu prend vite une tournure sinistre : Bruno commence à être tourmenté par d’inexplicables cauchemars, qui le laissent exténué à son réveil. La mise au jour, dans la propriété d’Aloia, de plusieurs cadavres en état de décomposition avancée jette un voile inquiétant sur la villa et ses habitants. À qui appartiennent ces corps ? Et pourquoi tout le monde semble savoir quelque chose que personne ne veut révéler ?
Cette histoire est celle d’une amitié, de souvenirs brisés et d’un tueur brutal qui se nourrit de la peur de ses victimes. C’est l’histoire de Bruno, et de l’été où il est devenu l’Homme sans Sommeil.
« Un livre hautement recommandé pour tous les amateurs de thrillers et de romans noirs. » - Milan noir
Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, Bruno, treize ans, vit dans un orphelinat près de Salerne, et est soumis au harcèlement constant de ses camarades. Seule son amitié avec Nino, le petit...
Note de l'éditeur
Antonio Lanzetta, surnommé le « Stephen King italien », fait partie du renouveau qui s’amorce dans le thriller italien. Son premier roman, Le mal en soi, traduit et publié en France, au Canada et en...
Ils recommandent !
« Un roman comme une bombe à retardement. » letteraturahorror.it
« Un livre hautement recommandé pour tous les amateurs de thrillers et de romans noirs. » Milan noir
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« Un livre hautement recommandé pour tous les amateurs de thrillers et de romans noirs. » Milan noir
Actions promotionnelles
- L’auteur est surnommé le Stephen King italien par le Sunday Times.
- Par l’auteur du Mal en soi, nommé par le Sunday Times comme l’un des cinq meilleurs thrillers étrangers de l’année 2019.
- Une intrigue dense, riche en non-dits et en mystères.
- Orphelinat, manoir, forêt, village et maisons isolées sont autant de lieux où le mal rampe le long des murs.
Ceci est une épreuve non corrigée. Le texte peut comporter quelques coquilles.
- L’auteur est surnommé le Stephen King italien par le Sunday Times.
- Par l’auteur du Mal en soi, nommé par le Sunday Times comme l’un des cinq meilleurs thrillers étrangers de l’année 2019.
- Une...
Formats disponibles
FORMAT | Grand Format |
ISBN | 9782957169498 |
PRIX | 19,90 € (EUR) |
PAGES | 398 |
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Disponible sur NetGalley
Chroniques partagées sur la page du titre
"L'homme Sans Sommeil : Un tueur qui se nourrit de vos peurs" d'Antonio Lanzetta est un roman captivant qui mélange habilement les éléments d'une amitié naissante, de souvenirs douloureux et d'un mystère sinistre qui plonge ses racines dans les recoins sombres de l'après-guerre en Italie. Lanzetta réussit à tisser une intrigue complexe et dérangeante qui maintient le lecteur en haleine du début à la fin.
L'histoire se déroule au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, dans un orphelinat près de Salerne, où le jeune Bruno, âgé de treize ans, est confronté au harcèlement constant de ses camarades. L'amitié qu'il noue avec Nino, le nouveau venu, est son unique bouée de sauvetage dans cet environnement hostile. Cependant, c'est lorsqu'ils sont choisis pour travailler chez les riches Aloia que l'histoire prend un tournant inquiétant.
La découverte de cadavres en état de décomposition avancée dans la propriété des Aloia instaure une atmosphère de mystère et de tension. L'auteur parvient à créer une ambiance pesante, où le lecteur est constamment en proie à la même inquiétude qui tourmente les personnages. L'énigme qui entoure ces cadavres devient le point central de l'intrigue, et chaque révélation éclaire un peu plus les sombres secrets de cette famille et de cette maison.
Un des aspects les plus fascinants de ce livre est la manière dont Antonio Lanzetta explore les traumatismes de l'enfance et les souvenirs brisés. Bruno, en particulier, est un personnage profondément complexe, et sa transformation en "l'Homme sans Sommeil" est à la fois dérangeante et fascinante. Le thème de la peur est omniprésent tout au long du récit, et le lecteur est amené à se demander si la peur est un ennemi extérieur ou quelque chose de plus profondément ancré en chacun de nous.
L'écriture de Lanzetta est riche en détails et en émotions, capturant à la perfection l'atmosphère de l'après-guerre en Italie. Les personnages sont bien développés, et l'auteur explore leurs psychologies de manière approfondie, ce qui les rend réels et attachants.
"L'homme Sans Sommeil : Un tueur qui se nourrit de vos peurs" est un roman qui mêle habilement l'histoire d'une amitié, des souvenirs douloureux et un mystère glaçant. Antonio Lanzetta a créé une œuvre sombre et envoûtante, qui vous tiendra en haleine jusqu'à la dernière page. Une lecture incontournable pour les amateurs de thrillers psychologiques et d'histoires qui explorent les méandres de l'esprit humain.
Milieu du XX ème siècle, Bruno 13 ans, un orphelin sans défense, est le souffre-douleur des garçons, des religieuses sans coeur et du père directeur, un sadique qui prend plaisir à torturer les petits .
Vient alors le petit Nino courageux et rebelle, couvert de cicatrices de brûlures. Lui seul prend la défense de Bruno.
Arrive l’été. Les orphelins doivent travailler dans des fermes ou des ateliers. Bruno et Nino sont emmenés dans une grande propriété où Bruno, sujet à d’affreux cauchemars, parcourt les couloirs de nuit et y rencontre une fillette terrorisée par un homme au vaste chapeau.
Des cadavres au coeur arraché, des statues avec un oiseau sculpté en main, un voisin effrayant et un étrange maître des lieux concourent à une ambiance d’effroi et d’incompréhension que Bruno seul ressent et lui font craindre de devenir fou.
L’atmosphère dans lequel nous plongeons tout au long de cette lecture est mystérieuse, effrayante, ombrée d’une inquiétante étrangeté
et chargée de détresse.
Bruno, l’enfant qui n’a jamais connu une once d’amour mais seulement la moquerie, l’humiliation, la torture et les méchancetés qui brisent l’être, cet adolescent démuni de tout, acculé et terrorisé, va-t-il développer la haine violente, se refugier dans la folie ou ne plus communiquer qu’avec des êtres inexistants ? Ce roman hors normes m’a dérangée, bouleversée et profondément émue en ce que l’auteur analyse avec compassion et effroi les effets sur l’humain d’une souffrance reçue à la naissance et qui se prolonge la vie durant.
Livre hautement déroutant mais sublime .L'intrigue est rondement mené et ce livre ne peut se reposer qu'après avoir lu la dernière page.Pas d'a priori surtout,lisez ,délectez vous de chaque page et plongez vous dans les années noires post guerre en Italie.
Ce livre m'a laissé groggy et je le relirai volontiers en savourant chaque page.
Cette lecture est une très belle découverte d'auteur, je suis absolument ravie et conquise par l'univers, par l'histoire que nous offre Antonio Lanzetta.
Préparer vous à plonger dans un thriller passionnant, angoissant , pas mal horrifique bref de quoi vous retourner la tête et vous coller des frissons !
Tout commence dans un orphelinat après la seconde guerre mondiale, où l'on rencontré Bruno un tout jeune garçon qui est le souffre douleurs des autres pensionnaires, des sœurs et du cruel père Mario. Il va subir des châtiments corporels horrible durant des années. Et puis un jour, son chemin va croiser celui de Nino, qui est tout l'opposé de Bruno, un lien très fort va se créer entre eux.
L'été approchant, ils vont être choisis pour
aller travailler à la campagne pour une riche famille. Les Aloia. Pour Bruno c'est le paradis. Un jardinier drôle et attentionné, une gouvernante douce et accueillante, des draps qui sentent bon, des repas copieux et délicieux...mais voilà que Bruno commence à faire des cauchemars terrifiants, à sentir et voir des choses qui lui font peur sans pouvoir l'expliquer. Tout va basculer lorsque des corps seront retrouvés sur la propriété du maître Aloia...entre rêve et réalité. Passé et présent, l'auteur nous entraîne dans une spirale étourdissante dans laquelle plusieurs fois je me suis demandé : " Qu'est ce qui se passe la ?" Captivée, intriguée, je n'arrivais plus à lâcher ma lecture donc BRAVO à l'auteur !
Chronique partagée sur Instagram, Facebook et mon compte babelio .
Merci à NetGalley et aux éditions Mera pour l’envoi de cet ebook et la découverte de cet auteur et de cet univers sombre qu’est le sien.
J’ai d’abord été intriguée par la mention ‘Le Stephen King italien‘ présente sur la belle couverture. Adorant les écrits du King et n’ayant encore jamais découvert Antonio Lanzetta, j’étais curieuse d’ouvrir ce roman et de découvrir par moi-même pourquoi il y avait cette relation entre ces deux noms.
On sent d’ailleurs dès la couverture que l’on va sombrer dans quelque chose d’angoissant avec ces tons froids et cette enfant énigmatique.
L’histoire met un peu de temps à se mettre en place et j’ai commencé à être vraiment embarquée à partir de la partie 3 dans laquelle l’ambiance devient de plus en plus sombre et étrange. Une atmosphère malsaine et malaisante nous enveloppe à la lecture et commence à me convaincre puis à complètement m’embarquer pour ne plus me lâcher jusqu’à une fin aussi noire et inexplicable que le reste du récit.
Entre passé et présent, on suit l’histoire de Bruno de manière parfois confuse et on se demande pendant un bon moment si on va rester sur un thriller ou si on va basculer dans l’horreur ou le fantastique même si on se doute que quelque chose va mal se passer car, après tout, on nous annonce un représentant du King !
L’auteur sait bien manier l’étrange et construire une atmosphère pesante, noire, inexplicable, impalpable, pour nous faire nous demander jusqu’à la fin si tout est réel, si Bruno est malade ou si des forces obscures sont à l’œuvre pour répandre le mal…
La plume nous mène dans des aspects terribles de l’enfance et dans les recoins les plus noirs de l’esprit, le tout porté par un côté horrifique et fantastique qui, il est vrai, fait écho au maître du genre précédemment nommé.
J’ai aimé les moments où l’auteur nous amène où il veut, nous fait croire que l’on va saisir quelque chose d’important pour finalement se dérober et nous emmener dans une autre direction. Il laisse le lecteur hagard aux portes de la compréhension mais lui refuse la révélation jusqu’au moment opportun où tout s’éclaire et où les indices se dévoilent et offrent une toute autre dimension au récit.
Une belle découverte de la plume et d’un univers qui m’ont donné envie de lire les autres œuvres de l’auteur.
Bruno est un jeune garçon de treize ans qui vit dans un orphelinat en Italie, où il est harcelé par ses camarades d’infortune et subit les brimades et mauvais traitements des prêtres chargés de leur surveillance. Après qu’un certain Nino ait pris sa défense, Bruno se noue d’amitié avec ce nouveau venu, un étrange garçon qui porte sur le corps les stigmates de graves brûlures. Embauchés comme main d’oeuvre pour l’entretien de la propriété d’une riche famille des environs, ils passent ensemble l’été au manoir. Bruno rencontre Caterina, une petite fille qui déambule en pyjama dans les couloirs et semble vivre au dernier étage de la sombre bâtisse. Caterina confie à Bruno la tâche de veiller sans faille sur son petit chat Mephisto. Plongée dans une atmosphère pesante, la maison semble garder l’empreinte du passé et de la famille qui y a vécu autrefois. Sans parvenir à se l’expliquer, Bruno devient la proie d’étranges rêves et peine à distinguer le réel des songes. Deux cadavres sont bientôt retrouvés semi-enterrés sur la propriété, les carabinieris portent leurs soupçons sur le propriétaire des lieux, le professeur Zeno Aloïa.
Pietro di San Michele est un village de montagne bordé de forêts et de grottes, niché au coeur de la Campanie. La seconde guerre mondiale se termine et les habitants semblent retrouver une vie normale. Les deux enfants, Bruno et Nino, découvrent le manoir et ses environs : d’énigmatiques statues ornent le jardin, une bibliothèque cachée dans une tour recèle de sombres secrets, une maison abandonnée dans les environs semble avoir été le théâtre d’un drame horrible et en garde encore les stigmates. Les deux garçons rencontrent des personnages qui semblent avoir beaucoup de choses à cacher… ou à révéler : Pia l’austère gouvernante, Hans l’allemand qui sculpte des oiseaux dans du bois, et Catalina cette petite fille que seul Bruno semble apercevoir… Intrigant, n’est-ce pas ?
La couverture mentionne l’auteur comme étant le Stephen King italien. Une atmosphère horrifique, un penchant pour la fantastique certes, mais surtout un style sobre et sombre qui évoque les contes gothiques, plutôt que l’écriture de SK. J’ai à plusieurs reprises durant ma lecture songé à l’ambiance ténèbreuse des romans de l’espagnol Carlos Ruiz Zafon, notamment en raison du contraste entre les extérieurs chaleureux et ensoleillés de la province italienne et les profondeurs ténébreuses du manoir et autres dépendances que vous découvrirez par vous même. Croire que les soucis s’effacent au soleil est une aberration, Bruno dont l’âme est profondément perturbée vous le prouvera. Bruno ou l’histoire d’un enfant qui se bat pour échapper à ses traumatismes mais qui est irrémédiablement rattrapé par ceux-ci, d’autant que le mal à l’état pur s’en mêle, ne lui donnant aucune échappatoire.
J’ai retrouvé également quelques points communs avec Donato Carrisi : comme dans les romans de ce grand auteur de thrillers psychologiques italiens, de nombreux personnages se trouvent aux portes de la folie… L’ensemble manque certainement de fluidité, peut-être est-ce dû au fait que j’ai lu une épreuve non corrigée, et le dénouement est un peu trop opaque à mon goût. Le roman se déroule sur plusieurs temporalités et j’aurais aimé que les chapitres consacré à l’âge adulte de Bruno soient plus développés. Toutefois, l’atmophère que l’auteur parvient à créer est terriblement ensorcelante. sur ce point, je parlerai même de pépite… Rien que pour cela, ce roman mérite d’être lu!
Merci aux Editions Mera via Netgalley pour cette découverte.
🦅L'homme sans sommeil🦅
Antonio Lanzetta
Mera Editions
Parution le 16/01/2024
Merci @netgalleyfrance et @meraeditions pour le SP numérique.
Dernier coup de cœur 2023❤
Note : 5 /5
Résumé :
Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, Bruno, treize ans, vit dans un orphelinat près de Salerne, et est soumis au harcèlement constant de ses camarades. Seule son amitié avec Nino, le petit nouveau qui prend sa défense, parvient à rendre son séjour dans l’institution supportable. L’été apporte un vent de liberté et Bruno et Nino sont choisis pour travailler chez les Aloia, une riche famille des environs. C’est là que Bruno rencontre Caterina, une étrange petite fille qui vit au dernier étage de la maison et qui lui fait découvrir les recoins de l’imposante bâtisse. Mais le jeu prend vite une tournure sinistre : Bruno commence à être tourmenté par d’inexplicables cauchemars, qui le laissent exténué à son réveil. La mise au jour, dans la propriété d’Aloia, de plusieurs cadavres en état de décomposition avancée jette un voile inquiétant sur la villa et ses habitants. À qui appartiennent ces corps ? Et pourquoi tout le monde semble savoir quelque chose que personne ne veut révéler?
Avis :
✒J'ai eu un très gros coup de cœur pour ce thriller, qui est juste fantastique, d'une puissance exceptionnelle dans son vocabulaire, sa rédaction.
✒L'auteur nous entraine avec lui dans les méandres de son histoire, dans les recoins les plus sombres.
✒Suspense, angoisse, sueurs froides, interrogations, ce thriller n'a pas fini de vous hanter.
✒La plume de l'auteur court tout au long de l'histoire, faisant des allers-retours entre les périodes, les personnages. Mais tous ces éléments s'enchaînent avec une évidence déconcertante, comme s'ils ne faisaient qu'un.
✒ Ne passez pas à côté de ce thriller, mais preparez vous à ne pas trouver le sommeil 😉.
Trois bonne raisons de lire ce livre :
❣Terriblement addictif
❣Brillant
❣Un thriller inoubliable pour un surnom bien mérité.
"L'homme sans sommeil" d'Antonio Lanzetta plonge le lecteur dans un univers sombre et énigmatique, où la confusion règne en maître. Dès les premières lignes, l'auteur tisse une toile mystérieuse, imprégnée de peur et de folie, où les frontières entre réalité et illusion semblent s'estomper.
Les personnages de ce récit déconcertant échappent à toute définition claire, résistant à la saisie de leur essence. Ils évoluent dans une maison qui semble exhaler la terreur et la démence, créant ainsi une atmosphère oppressante et déroutante. La folie, inexplicable et omniprésente, s'infiltre à travers les pages, défiant la compréhension du lecteur et le plongeant dans une quête perpétuelle de sens.
Au cœur de l'histoire, la famille brisée de Bruno porte les cicatrices d'une douleur persistante, des blessures jamais totalement refermées. L'auteur explore les méandres des souvenirs douloureux, dévoilant des personnages hantés par des démons du passé. Les frontières entre les vivants et les morts s'estompent, jetant le lecteur dans une perplexité délibérée.
La narration, page après page, captive l'attention du lecteur, l'entraînant dans un tourbillon d'incertitudes. La folie guette à chaque coin, déstabilisant les certitudes du lecteur habitué à des histoires plus linéaires. Se laisser emporter par le récit, c'est accepter le défi de comprendre Bruno et son entourage, de démêler les fils d'une trame complexe où la réalité et l'illusion s'entremêlent.
Quant à la fin, elle reste énigmatique, défiant toute tentative de compréhension claire. L'auteur laisse la porte ouverte à l'interprétation, invitant le lecteur à explorer les méandres de son imagination et à questionner ses propres certitudes. "L'homme sans sommeil" ne se contente pas de livrer une histoire captivante, mais défie également les attentes du lecteur, l'incitant à plonger dans l'obscurité de l'inconnu. Une expérience littéraire troublante qui laisse une empreinte durable dans l'esprit du lecteur, suscitant la réflexion bien au-delà de la dernière page.
* 1948, Bruno, 13 ans, vit à l'orphelinat géré par des sœurs et un prête tortionnaire. Bruno connaît que cet endroit, car il a été abandonné bébé sur les marches de l'édifice. Mais voilà, il est le souffre douleur de ses camarades et du service religieux. Quand un nouveau pensionnaire arrive nommé Nino et qui vient prendre sa défense, pas de doute une amitié est née.
Comme chaque été, les villageois du village viennent recruter des enfants pour travailler en cette période. Bruno et Nino vont avoir la chance d'être embauchés dans une somptueuse maison, celle des Aloïa.
Mais une atmosphère mystérieuse se ressent très vite entre ses murs.
Bruno a dû mal à faire la part des choses entre réalité, rêves et cauchemars. Il va réussir à comprendre qu'il possède un don, celui de percevoir les choses.
* Ici, l'auteur nous offre une histoire construite sur 3 époques. Le rythme s'avère changeant suivant là où l'on se situe mais permet de mettre en place les pièces du puzzle. Il faut toutefois être très attentionné pour ne pas s'y perdre un peu comme notre petit Bruno.
Le paranormal et l'ésotérisme ont une grande place dans ce récit, avis aux amateurs.
Ce roman a été une bonne occasion de connaître cet auteur et sa plume.
Une spirale narrative où le lecteur est suspendu entre rêve et réalité, entre dimension surnaturelle voilée et explication logique.
Bruno, 13 ans, vit dans un orphelinat, où il n’a pas d’autre choix que d’accepter le harcèlement des autres pensionnaires et les coups et punitions des religieuses et du prêtre de l’établissement. Nino, nouvel arrivant qui prend sa défense, lui permet de rendre sa vie supportable.
« Il avait ce regard qui donnait toujours à Bruno le sentiment d’être à nu, vulnérable, comme si sa vie en dehors de la cave n’avait aucun sens, et que le froid, la douleur, et le goût du sang étaient tout ce qu’il représentait. »
Un coup de chance va apporter aux deux garçons une bouffée d’oxygène : ils sont choisis pour travailler tout l’été au domaine des Aloias, une riche famille de la région. Mais, très vite, Bruno commence à faire des cauchemars inexplicables qui, au réveil, le laissent profondément épuisé. La découverte de plusieurs cadavres dans un état de décomposition avancée apporte un mystère supplémentaire et Bruno et Nino se rendent vite compte que tout le monde semble cacher des secrets.
Bruno et Nino sont au centre du récit. Deux enfants différents, opposés à bien des égards. Mais qui se complètent : là où Bruno est timide, sensible et craintif, Nino révèle un caractère décidé, impulsif et audacieux. Leur relation, assez fusionnelle au début, se transforme au fur et à mesure que l’histoire progresse. Page après page, ils deviennent les deux faces opposées d’une pièce de monnaie.
L’intrigue est minutieuse, elle unit plusieurs lignes narratives, fusionnant la dimension réelle avec le surnaturel, la vie avec la mort. Le récit est soutenu, le rythme dynamique, plein de suggestions qui réveillent nos peurs cachées dans les recoins sombres de l’âme. La plume d’Antonio est fluide, incisive, intense.
« L’homme sans sommeil » peut avoir de nombreuses interprétations, mais celle qui imprègne chaque aspect du livre est que le mal appelle toujours le mal, il se nourrit de peur, de terreur. Il est capable de traverser les siècles et les générations sans changer d’apparence, sans faiblir, laissant une marque sur ceux qui l’ont seulement touché, s’enfonçant dans les profondeurs de la conscience humaine et réapparaissant à la surface lorsqu’elle est en sommeil.
Ce roman est aussi une formidable histoire d’amitié entre Bruno et Nino. Car même s’ils évoluent différemment au fil du récit, leur amitié restera indéfectible.
J’ai trouvé les dialogues efficaces, criant de réalisme, contribuant à me faire respirer l’odeur de moisissure et d’urine dans les cachots de l’orphelinat, à sentir la tension courir sur ma peau lors des terreurs nocturnes de Bruno, à respirer à bout de souffle quand Caterina, la sœur du propriétaire du domaine, apparaît.
Mais je dois vous avouer que j’ai eu du mal à entrer dans le roman, j’ai trouvé la narration assez déstabilisante, je ne savais pas où l’auteur voulait m’emmener. Et puis, à un moment donné, je me suis forcée à arrêter de vouloir me faire un nœud au cerveau et à me laisser porter par les mots et le récit. C’est à partir de ce moment-là que j’ai réellement apprécié « L’homme sans sommeil ».
Antonio nous propose un thriller dans lequel il n’y a qu’une seule certitude, celle que la méchanceté est à la base de nombreuses décisions de l’homme. Le suspense est maintenu à un très haut niveau. Une lecture haletante, à l’architecture qui effraie, intrigue, surprend et émeut.
Plutôt que d’impliquer le lecteur, Antonio le prend par le cou et l’entraîne dans le récit, l’obligeant à participer personnellement aux vicissitudes de Bruno pour résoudre l’affaire, aller au fond d’une histoire sombre pour finalement atteindre la lumière et la vérité finale.
Amateurs du genre, foncez !
« Il repensa à l’orphelinat, aux fissures dans les murs, au sol poussiéreux sous son lit, et à l’erreur qu’il avait commise en croyant que la maison était un endroit sûr où se cacher. Il n’y avait aucun endroit sûr dans ce monde. Il n’y avait que des hommes et le mal qui leur collait à la peau. »
Je remercie Mera Éditions et NetGalley pour cette lecture.
#Lhommesanssommeil #AntonioLanzetta
Merci à @netgalleyfrance et @mera
pour le service presse.
#NetGalleyFrance
#Lhommesanssommeil
1948. Bruno a 13 ans et est persécuté dans l'orphelinat où il vit. Cet été-là, il est embauché avec son nouvel et seul ami dans une maison luxueuse, chez les Aloia. L'ambiance y est mystérieuse entre Caterina, une petite fille qui se cache et ne sort jamais, et des cadavres découverts sur les terres du domaine.
Entre réalité, rêve et cauchemar, Bruno a bien du mal à comprendre ce qui l'entoure ... et nous avec.
Où commence le fantasme ? Où s'arrête le réel, il est très difficile de le savoir. L'adolescent a un don, il est un "homme sans sommeil" et voit des choses que vous et moi ne voyons pas.
Le récit est construit sur trois époques : 1948 et l'arrivée des enfants dans la demeure, 1905 et le début de l'histoire, 2010 et sa fin.
Cette différence de temporalité rythme le roman en dévoilant des pans du mystère. Ou en l'obscurcissant ... pour mieux nous captiver.
La partie ésotérique du roman le fait sortir des sentiers battus et en fait toute l'originalité. Il n'est pas toujours facile à suivre mais nous surprend très régulièrement.
Amateurs du genre, n'hésitez pas à le découvrir.
Ça a été pour moi un réel plaisir de retrouver la plume d'Antonio Lanzetta et ces paysages italiens que j'adore.
Cette lecture m'a déstabilisée. Quand j'ai lu le résumé, je ne m'attendais pas du tout à cela, et pourtant je n'ai pas été déçue. L'auteur a une écriture particulière et une ambiance sombre à souhait.
On pourrait presque qualifier cette histoire de conte gothique dans cet orphelinat et ce manoir sombre et mystérieux. L'alternance entre plusieurs temporalités donne un très bon rythme au récit et nous donne des précisions nécessaires à la compréhension de l'histoire. Et cette ambiance dans l'orphelinat est glaçante.
J'ai eu un coup de cœur pour cette amitié entre Nino et Bruno, deux enfants qui se découvrent à l'orphelinat, deux passés bien différents et deux enfants pourtant complémentaires. D'ailleurs, j'ai adoré la psychologie des personnages. On voit bien les enfants qui tentent de fuir leurs traumatismes et les adultes qui cachent des secrets.
Le récit est fluide et très immersif. Je n'ai pas vu les pages défiler. J'ai aimé cette frontière très mince avec le surnaturel, cette folie qui semble latente. J'ai aimé ne pas avoir toutes les réponses et j'ai adoré cette fin... J'ai eu un peu de mal à trouver le sommeil la nuit suivante.
L'ambiance est, la plupart du temps, sombre et pesante. On sent l'angoisse, les sueurs froides. L'auteur pose le décors, on ne sent pas venir tout de suite la tension, mais dès qu'elle arrive, nous sommes embarqués dans la terreur que peuvent ressentir les enfants.
Un dernier point, j'ai craqué sur cette couverture sombre et esthétique et le petit relief fait tout son effet. A noter, un détail (qui n'en est pas un), sur les tranches vous trouverez le pays où se déroule le récit, et j'adore cette précision.
Tout d’abord je remercie #meraeditions et @netgalleyfrance pour l’envoi de ce service presse non rémunéré.
Je découvre donc cet auteur surnommé le « Stephen King italien par le Sunday Times »à travers ce thriller mystérieux et passionnant.
Bruno est un jeune orphelin de treize ans qui vit en Italie.
Harcelé par d’autres pensionnaires, il subit également les sévices d’un prêtre.
Rapidement, Nino, un autre garçon va lui venir en aide et lui apprendre à se défendre.
Au lendemain de la seconde guerre mondiale, les deux garçons vont se voir envoyer au sein de la famille Aloïa afin de travailler pour cette famille richissime à la campagne.
Peu à peu, d’étranges découvertes vont conduire Bruno à la tourmente. D’étranges cauchemars se produisent laissant apparaitre la petite fille Caterina .
Qui est-elle, et pourquoi dessine t’elle sans cesse cet homme au chapeau ?
Malgré des passages durs psychologiquement, j’ai beaucoup aimé ce thriller et l’atmosphère qui s’en dégage.
L’intrigue est bien menée et le suspense à son comble jusqu’à la dernière page.
J'ai découvert Antonio Lanzetta il y a quelques années avec Le mal en soi. J'y avais trouvé tous les ingrédients qui me font aimer un livre, un auteur.
Je n'avais alors qu'une envie : découvrir ses autres titres. Seulement, ça a tardé, bien trop à mon goût, pour que ses autres romans soient édités en France et en français.
Ni une ni deux, j'ai opté pour une autre solution, les commander ou les acheter directement en Italie et les lire en VO.
J'ai donc lu L'uomo senza sonno. Et sans surprise, j'ai succombé au charme de cette histoire.
Puis, récemment, j'apprends que celui-ci va passer la frontière et arriver chez nous grâce à Mera Éditions, sous le titre L'homme sans sommeil.
Faible que je suis, j'ai à nouveau lu ce roman et j'y ai à nouveau pris un grand plaisir.
Antonio Lanzetta nous présente Bruno.
En 1948, celui-ci est encore un enfant. Il vit dans un orphelinat où les journées et certaines nuits lui semblent horriblement longues et surtout effrayantes puisqu'il est la cible des moqueries et des attaques des autres pensionnaires. Il s'y fait toutefois un ami en la personne de Nino.
Lorsqu'arrive l'été, les pensionnaires de l'orphelinat sont mis à disposition d'employeurs à la recherche de main d'oeuvre à moindre coût.
C'est ainsi que Bruno et Nino partent travailler chez les Aloia. Il s'agit d'une grande bâtisse mystérieuse qui semblent cacher des secrets.
Le propriétaire étant absent, Bruno et Nino sont confiés à Gennaro, l'homme à tout faire de la propriété.
Ils feront également connaissance avec Pia, la gouvernante.
Même si le travail est dur et harassant en plein soleil, ils sont bien mieux ici qu'à l'orphelinat. Ils sont bien nourris et bien traités.
On retrouve ensuite Bruno en 2010. Il est devenu adulte, a fondé une famille mais reste un homme avec ses secrets.
L'auteur nous embarque dans un récit mêlant allers et retours entre passé et présent, éveillant nos peurs, fleurtant avec les croyances et le surnaturel pour nous embrouiller toujours davantage. Nos certitudes volent en éclat et l'auteur nous mène par le bout du nez du début à la fin.
A déguster, en français ou en italien 😉
Un thriller psychologique envoûtant, hypnotique, qui vous hantera longtemps après parcouru la dernière page, si perturbant qu'il vous emmènera au bord de l'abyme de la folie !
Cette histoire est celle d’une amitié, de souvenirs brisés et d’un tueur brutal qui se nourrit de la peur de ses victimes. C’est l’histoire de Bruno, et de l’été où il est devenu "l’Homme sans Sommeil".
Attention aux insomnies !
Antonio Lanzetta, surnommé le « Stephen King italien », fait partie du renouveau qui s’amorce dans le thriller italien. Son premier roman, Le mal en soi, traduit et publié en France, au Canada et en Belgique par Bragelonne, est nommé par le Sunday Times comme l’un des cinq meilleurs thrillers étrangers de l’année 2019. Écrivain, musicien, chroniqueur littéraire, Lanzetta alterne les points de vue et les époques avec beaucoup de rythme et un sens affûté de l’intrigue pour mieux semer le doute au cœur d’une Italie rurale, profonde, tour à tour cuite par le soleil et détrempée par la pluie, l’Italie du Sud, où il a grandi et vit aujourd’hui.
Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, Bruno, treize ans, vit dans un orphelinat près de Salerne. Il est soumis au harcèlement constant de ses camarades. Seule son amitié avec Nino, le petit nouveau qui prend sa défense, parvient à rendre son séjour dans l’institution supportable.
L’été apporte un vent de liberté et Bruno et Nino sont choisis pour travailler chez les Aloia, une riche famille des environs. C’est là que Bruno rencontre Caterina, une étrange petite fille qui vit au dernier étage de la maison et qui lui fait découvrir les recoins de l’imposante bâtisse.
Mais le jeu prend vite une tournure sinistre : Bruno commence à être tourmenté par d’inexplicables cauchemars, qui le laissent exténué à son réveil. La mise au jour, dans la propriété d’Aloia, de plusieurs cadavres en état de décomposition avancée jette un voile inquiétant sur la villa et ses habitants. À qui appartiennent ces corps ? Et pourquoi tout le monde semble savoir quelque chose que personne ne veut révéler ?
Je remercie @MeraEditions et @NetGalleyFrance de m'avoir permis de découvrir cet auteur talentueux que je ne connaissais pas encore, mais que je continuerai à suivre sans hésiter.
La structure narrative bien maitrisée est composée de six parties qui nous plonge de plus en plus profondément dans les méandres de l'esprit tourmenté de Bruno. Il y a de nombreux flashbacks entre le présent où Bruno raconte son histoire à Salerne en 2010 et son passé à partir de 1948 où il subit des maltraitances à l'orphelinat. Ce va et vient permet de préserver le suspense de manière efficace jusqu'au dénouement inattendu.
Ce que j'ai le plus apprécié, c'est l'atmosphère gothique angoissante qui devient de plus en plus oppressante au fil des pages. L'intrigue est très prenante, dérangeante, déroutante, car il y a une confusion entre rêve et réalité, entre passé et présent, ce qui crée une sensation de malaise du début à la fin. Le lecteur est en immersion totale dans la psyché perturbée de Bruno dont le portrait psychologique est détaillé peu à peu au fil des pages. L'épilogue est tout aussi déstabilisant et continue à hanter le lecteur bien au-delà de la dernière ligne. Une belle découverte !
Ce thriller psychologique est aussi un très bon roman d'ambiance, tirant sur l'horrifique. En posant le décor, l'auteur crée une atmosphère envoûtante qui se fait plus pesante au fil des chapitres. Dans l'orphelinat, elle est poisseuse et malsaine. Dans la maison, elle se teinte de mystère, puis se fait tour à tour inquiétante et angoissante. La tension monte en puissance crescendo.
Il jette également un voile de mystère sur les personnages. Nous ne savons pas trop qui ils sont et ce qu'ils cachent. Quand nous croyons avoir percé un secret à jour, un autre se profile déjà, plus opaque. J'ai rapidement compris celui de Bruno, mais ça n'a en rien gâché ma lecture. Pour tout vous dire, j'avais l'impression de naviguer à vue, entre cauchemars et réalité, la frontière est tenue. J'ai souvent été déstabilisée, dans le flou, limite perdue, mais fascinée par chaque découverte. Comme si j'avais lu plusieurs romans en un.
L'intrigue est bien construite et se découpe en plusieurs parties et temporalités. On alterne les lieux et les époques. Au fil des pages, le mystère s'épaissit, les ombres s'allongent, le mal rôde et la peur s'insinue en nous. Les rebondissements rythment le récit et lèvent un peu le voile de mystère. Ou pas. L'auteur va s'évertuer à ébranler toutes vos certitudes et je peux vous assurer qu'il est plutôt doué pour cela.
Ce livre, c'est aussi l'histoire d'une amitié entre deux enfants unis par un lien indéfectible. Ils sont toujours là l'un pour l'autre. C'est à la vie, à la mort. J'ai adoré ces deux petits bonhommes touchants et attachants. L'histoire de Bruno est bouleversante et m'a beaucoup émue.
Antonio Lanzetta est-il le Stephen King italien ? Je n'aime pas ces comparaisons trop souvent hasardeuses et qui moi, me font reculer. Je dirais que c'est un auteur avec son propre univers et style et qui n'a nul besoin d'une comparaison. Un auteur que je vais assurément continuer à découvrir.
Un thriller très sombre, ensorcelant qui ravira à coup sûr les amateurs de mystères, de manoirs et de secrets de famille. À découvrir !
Dans ce roman, nous allons suivre Bruno qui vit dans un orphelinat et tout ne se passe pas bien pour lui là-bas, harcèlement et bien d’autres. Avec son seul ami Nino, ils vont passer l’été dans une riche famille des environs mais c’était sans compter sur les faits étranges au sein de cette demeure !
J’ai eu un peu de mal avec ce livre, entre passé et présent, entre réalité et fantastique, je m’y suis par moment perdue et du coup cela m’a semblé long.
Hormis cela, la plume est fluide, belle, immersive. Les personnages sont bien décrits. Je me suis beaucoup attachée à Bruno et Nino.
L’ambiance est lourde et oppressante dans cette maison. J’ai bien aimé le côté psychologique des personnages.
Avec la plume immersive de l’auteur, j’ai eu l’impression de voir la maison, l’orphelinat, les paysages, d’y être, de ressentir les émotions.
C’est donc un avis mitigé mais cela reste néanmoins très bien écrit, il n’était tout simplement pas fait pour moi et cela arrive.
Dans tous les cas, si vous aimez le thriller couplé au fantastique, je vous recommande ce livre sans hésitation.
L’auteur vous propose un thriller fantastique qui vous fera frémir à coup sûr.
*****
Je vous le dis tout de suite, j’ai beaucoup aimé cette histoire au rythme trépidant qui nous embarque, dès les premières pages, dans un tourbillon de noirceur qui laissera des traces.
C’est un succulent mélange entre « Les autres », « Sixième sens » et tous ces autres films durant lesquels notre rythme cardiaque est mis à rude épreuve. J’ai adoré ces multiples références disséminées çà et là.
L’atmosphère dépeinte est sombre, dérangeante, effrayante. Je n’aime pas mettre une succession d’adjectifs dans mes chroniques mais ce récit est tellement riche de tout cela qu’il est difficile de faire un résumé en un seul mot. De plus, la touche fantastico-horrifique est très bien dosée et je n’ai eu aucun mal à me transposer dans ces lieux anxiogènes souvent synonymes de terreur nocturne.
Antonio Lanzetta a parfaitement orchestré son intrigue dans laquelle nous faisons la connaissance de Bruno et Nino et nous allons les suivre durant cette histoire qui se déroule après la seconde guerre mondiale (en grande partie). Ces deux enfants sauront à coup sûr vous toucher au plus profond de vous-même tant leur innocence bafouée est dépeinte avec beaucoup de sensibilité. Leurs drames, leurs cicatrices seront vôtres.
Il y a énormément d’événements qui n’ont de cesse de chahuter le lecteur (et les personnages), de remettre en doute ce que vous pensiez acquis (ça secoue pas mal). J’ai rarement eu autant d’incertitudes en si peu de temps. Je croyais savoir de quel côté était tel personnage, je croyais savoir à qui me fier, et puis, l’auteur ébranle mes certitudes, me chahute. Me voilà victime de sa plume machiavélique.
La frontière entre le réel et l’imaginaire est ténue et constamment remise en cause. L’auteur s’amuse à nous la faire franchir sans même que nous en ayons conscience. J’ai été bernée plus d’une fois pendant ma lecture, et ce, pour mon plus grand plaisir.
La fin, quant à elle, est très différente de ce que j’attendais mais reste fidèle à l’ensemble de ce récit.
Merci à @netgalleyfrance et @mera
#NetGalleyFrance
#Lhommesanssommeil
Peu après la Seconde Guerre Mondiale, Bruno a 13 ans… Abandonné par sa mère alors qu'il est bébé, il est placé dans un orphelinat tenu par des religieuses et un prêtre, subissant leurs sévices permanents. Harcelé par ses camarades d'infortune, il se lie d'amitié avec Nino, nouvel arrivant, et seul à le défendre…
Comme tous les étés, les garçons doivent travailler : Bruno et Nino sont choisis par le régisseur de la propriété d'une riche famille, pour l'aider à la remettre en état avant le retour du maître, Zeno Aloïa. Là, Bruno découvre une maison à l'atmosphère pesante, et fait la connaissance de Pia, la gouvernante, de Caterina, une étrange petite fille malade, et enfin du propriétaire lui-même… Quand des cadavres sont découverts sur les terres Aloïa, Bruno va mener l'enquête, déterrant des secrets de famille…
En refermant ce livre, je suis restée pleine de questions, de doutes et d'incompréhensions… Pourtant, j'ai aimé !!! J'ai aimé la plume de l'auteur, fluide, intéressante, et bien servie par la traduction. J'ai aimé cette histoire d'amitié singulière, entre ces deux garçons fracassés par la vie, et les autres, personnages auxquels je me suis vraiment attachée. J'ai aimé l'atmosphère mystérieuse de la maison, parfaitement rendue par l'écriture… A aucun moment, même si je ne comprenais pas vraiment l'objectif de l'intrigue, je n'ai songé à refermer ce livre, rempli de rebondissements, d'éléments fantastiques, de suspense.
L'homme sans sommeil est un très bon thriller fantastique qui flirte avec l'horreur. Déjà le contexte de la fin de la seconde guerre mondiale est bien choisi. Dans une ambiance un peu gothique, on va faire la connaissance d'un adolescent, Bruno qui vit dans un orphelinat dirigé par des bonnes sœurs. Ce pauvre garçon est d'ailleurs victime en permanence de harcèlement et de violence. Isolé et solitaire, Bruno n'attend plus qu'une chose : que l'été arrive afin d'être choisi pour travailler dans un environnement différent. Coup de chance, le seul autre garçon avec qui il s'entend, Nino, est également choisi pour travailler sur les riches terres de la famille Aloïa.
Dès les premières pages, on se rend compte que le roman nous fait voyager dans plusieurs périodes. L'alternance des époques est importante pour mieux comprendre les événements. C'est plutôt bien amené et toujours indiqué en début de chapitre lorsqu'on fait un bon dans le futur (en 2010), de sorte que le lecteur ne soit pas perdu.
J'ai beaucoup aimé Bruno. Il m'a fait beaucoup de peine et on se rend compte du traitement horrible qu'on lui inflige à l'orphelinat. Timide et réservé, il n'aspire qu'à une vie calme et tranquille. Humilié à longueur de temps, c'est pourtant lui qui va subir le courroux du père Mario qui n'hésite pas à se montrer violent dès lors qu'il estime qu'un enfant doit être remis dans le droit chemin.
Lorsque Bruno est choisi par l'une des familles les plus riches, il n'y croit pas. Quittant un lieu où il n'était plus considéré comme un être humain, pour un endroit agréable et immense, Bruno va vite se rendre compte que quelque chose cloche dans cette grande maison. Le fantastique est dosé avec beaucoup de justesse entre les apparitions, les bruits, les secrets qu'on découvre, les morts et les choses que Bruno pense voir. L'horreur aura aussi une part importante dans l'ambiance général du roman. Entre les horreurs de la guerre et les horreurs de la psychologie humaine, on va découvrir que les monstres ne sont pas toujours ceux que l'on croit.
J'ai été captivée par ce roman que j'ai dévoré. Il m'aura vraiment fait passer un excellent moment de lecture, en raison de tous ces ingrédients que j'aime : La maison effrayante, les secrets de famille, la guerre, la folie, les ombres dans la nuit, la violence d'une institution censé protéger les enfants, le premier amour, la quête de soi... autant de thématiques dont je raffole et qui sont dosées avec justesse. J'ai vibré avec Bruno et j'avais très compris un des éléments clefs du roman, mais les révélations ne sont pourtant pas décevantes, car certaines sont surprenantes.
Le final est d'une violence inouïe. Les révélations pleuvent, nous empêchant de respirer. Tellement de haine et de rancœur dans l'âme des gens qu'ils sont amenés à agir de manière violente et hors norme. Entre le fantastique et les portes qu'il faut garder fermer, l'horreur sera tout aussi présent avec ce côté très psychologique des personnages.
L'homme sans sommeil se pose comme un excellent thriller du genre horrifique-fantastique. Fort de ses deux héros adolescents qui se complètent, il vous fera frémir et vous volera un peu de votre sommeil. Me concernant, j'ai passé un excellent moment et je ne peux que le recommander !
Fin de la seconde guerre mondiale. Le jeune Bruno se retrouve dans un orphelinat, à la merci des plus grands qui le harcèlent ou des Frères qui lui font subir de terribles punitions. Aussi, lorsque, l'été, il doit partir travailler, en compagnie d'un petit nouveau, Nino, il est ravi. Cela lui changera les idées. Monsieur Aloïa est un gros propriétaire. Nino et Bruno font d'abord la connaissance des domestiques. Puis de la maison. Bruno assiste à plusieurs reprises à des scènes étranges, dans le jardin. Que sont ces étranges statues ? Qui est Caterina, cette petite fille qui se promène toujours en pyjama ?
J'ai adoré ce thriller ! On avance pas à pas, on se cale bien, de plus en plus, dans son fauteuil, on commence à avoir des frissons. L'atmosphère devient de plus en plus pesante, oppressante... Tout ce que j'aime ! On est entre la folie et le surnaturel et on freine pour ne pas basculer ! Du grand art !
Un grand merci à Netgalley et aux éditions Mera pour cette superbe découverte.
Le commentaire de Cathy :
Antonio Lanzetta nous propose un thriller qui nous fait osciller entre rêve et réalité, un récit avec un côté fantastique qui ne pouvait que me plaire.
Cette histoire débute au lendemain de la Seconde Guerre mondiale.
Bruno, treize ans, vis dans un orphelinat près de Salerne, il est soumis au harcèlement constant de ses camarades.
Seule son amitié avec Nino, le petit nouveau qui prend sa défense, parvient à rendre son séjour dans l’institution supportable.
L’été apporte un vent de liberté et Bruno et Nino sont choisis pour travailler chez les Aloia, une riche famille des environs.
Une nuit, Bruno va découvrir qu’une étrange petite fille, Caterina, semble vivre toute seule au dernier étage de la grande maison, après cette rencontre le garçon va faire d’étranges rêves qui le laissent exténué à son réveil.
La mise au jour, dans la propriété d’Aloia, de plusieurs cadavres en état de décomposition avancée jette un voile inquiétant sur la villa et ses habitants.
À qui appartiennent ces corps ?
Cette histoire est devenue très vite prenante, les événements s’enchaînent à un rythme soutenu ce qui n’a fait qu’attiser ma curiosité concernant le mystère qui entourait ce manoir et ces habitants.
L’auteur nous propose un récit sur deux temporalités, ce qui je vous l’avoue m’a beaucoup plus, je me suis tout de suite senti très proche de Bruno, cet orphelin qui du haut de ses 13 ans a déjà vécu des choses difficiles, le harcèlement de ses camarades, mais pas que, les passages où nous découvrons ce qu’il a subit m’ont briser le cœur.
L’ambiance de ce thriller est sombre, troublante, je reste sur ma faim avec la fin que nous propose l’auteur, malgré cette petite frustration, je viens de passer un bon moment de lecture.
Nous faisons la connaissance de Bruno, âgé de treize ans, au lendemain de la seconde guerre mondiale. Il vit dans un orphelinat près de Salerne, où il semble avoir été abandonné à la naissance. Il est soumis au harcèlement constant, non seulement de la part de ses camarades mais aussi du personnel : il est régulièrement envoyé dans la cave, battu, privé de nourriture. Un jour, apparaît Nino qui prend sa défense et tente de lui donner confiance en lui-même.
L’été, les enfants sont envoyés dans des fermes ou des ateliers, afin de travailler et cette année-là, par chance, il est choisi, avec Nino, par Gennaro, pour aller travailler à la ferme de la famille Aloïa, où ils sont bien traités et il fait la connaissance de Caterina, une petite fille cloîtrée dans sa chambre durant la journée, terrorisée par celui qu’elle surnomme « L’homme au chapeau », et qui lui fait « visiter « parfois les recoins de la grande maison, la nuit. D’autres personnes vivent dans la maison : Gennaro, sorte de régisseur, et sa mère Pia, la cuisinière.
Le maître de maison est féru de littérature, possède une immense bibliothèque et se passionne pour un ouvrage, publié seulement en deux exemplaires et ce livre va servir de fil conducteur au récit. Le « De codex animorum » est chargé d’histoire, un exemplaire a coûté la vie : en 806, l’abbaye d’Iona, aux îles Hébrides, a été incendiée et les moines ont péri. Mystérieusement, ils auteurs de l’incendie n’ont pas pu mettre la main sur le livre.
Tout pourrait sembler merveilleux, car plus de coups, plus de brimades, et pourtant Bruno fait des cauchemars qui le laissent épuisée au réveil. Puis, un jour tout s’emballe, lorsqu’on découvre des cadavres en état de décomposition avancée. Tout aussi étrangement, il y a des statues dans le jardin, comme des totems pour éloigner le mauvais sort.
Ce récit nous entraîne vers un mystère de plus en plus opaque, à la limite de la folie, car on ne sait plus si les personnages sont réels ou issus de l’imagination, Antonio Lanzetta nous fait découvrir certes des cadavres, mais aussi de lourds secrets de famille, de vieilles histoires locales sur fond de rancune. En parallèle, il évoque l’histoire de Bruno, des années plus tard, alors qu’il est devenu grand-père.
J’ai adoré ce récit, l’histoire compliquée de Bruno et des autres membres de la famille Aloïa et les ravages de la rancune voire, de la haine. Comment cet enfant qui n’a jamais reçu la moindre marque de tendresse, a été battu, torturé psychologiquement et physiquement pourra-t-il s’en sortir ? En s’inventant un autre univers ? En plongeant dans la folie ?
L’écriture est belle, pleine de poésie, l’univers de l’auteur est intrigant, certes, mais je m’y suis plongée avec délice et je n’avais pas du tout envie d’en sortir. Antonio Lanzetta livre ici, un roman passionnant, addictif, et mérite bien son surnom de « Stephen King italien ». Ce livre m’a fait penser à un autre roman envoûtant : « Le nom de la rose » d’Umberto Eco.
Un grand merci à NetGalley et aux éditions Mera qui m’ont permis de découvrir ce roman et l’univers de son auteur
#LHOMMESANSSOMMEIL #NetGalleyFrance !
Bruno, devenu un vieux monsieur, veille sur le sommeil de sa petite fille. Que craint il ? Qui craint il ?
Faut-il remonter dans son enfance pour comprendre ? Une enfance de souffrance en orphelinat. L’été il est envoyé travailler dans la demeure des Aloia. Dans la maison du maître une ombre plane.
Quand il ne cauchemarde pas, Bruno passe ses nuits à parler à Caterina. Étrange fillette fantomatique.
Des cadavres dans les bois du château. Le corps d’un enfant dans une maison abandonnée. La mort rôde.
Le style et l’écriture de l’auteur sont addictifs. Il me tient … par les méninges et par le cœur. L’auteur nous livre un très bon thriller légèrement saupoudré de fantastique. Chaque personnage est travaillé avec soin et profondeur. Je m’attache vite à Bruno mais un peu plus sur la réserve en ce qui concerne Nino. Ce dernier sera d’ailleurs vite percé à jour.
L’intrigue est parfaitement maîtrisée et quelle imagination presque machiavélique. Soyez à l’écoute de chaque personnage. Personne ne fait de la figuration. Tous ont leur importance.
Bien que j’ai beaucoup apprécié cette lecture immersive, je déplore une fin un peu rapide.
Merci aux Editions Mera et à Net Galley pour cette découverte livresque.
Bonne lecture.
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