Avec ce premier tome de La Vie Compliquée de Léa Olivier, je découvre à la fois une série, une auteure québécoise et une maison d'édition belge. Merci NetGalley (et Kennes, la maison d'édition, évidemment).

Ce roman épistolaire destinée à la jeunesse s'inscrit résolument dans la modernité. Léa ne prend pas sa plume mais son clavier, pour garder contact avec ses amis par mail ou par messagerie instantanée. (Dur de trouver le nom générique de MSN, Messenger et compagnie ! Ah Ah Ah !). Cela a le mérite de se lire assez vite. On n'a pas le temps de s'ennuyer et on s'instruit aussi puisque le lecteur profite des expressions typiquement québécoises.

Catherine Girard-Audet en profite également pour proposer une réflexion un peu plus large sur l'utilisation d'internet puisque Léa écrit également sur le blog de Manu pour raconter ses déboires. On est marqué par la façon dont notre petite protagoniste raconte toute sa vie au monde entier. Mais elle n'en subit pas (encore, ce n'est qu'un premier tome... Plus tard, peut-être) les conséquences.

Quant aux personnages, ils peuvent sembler assez caricaturaux mais ils sont tous différents. Chacun devrait reconnaître l'adolescent qu'il est (ou qu'il était). Léa est la jeune fille qui passe son temps à se plaindre tandis que sa meilleure amie paraît très franche. Thomas ressemble au garçon plus difficile à cerner, qui ne parle pas trop de lui.

Cela devrait plaire à la plupart des jeunes filles de 12 à 14 ans. Et plus, évidemment.