Le Voleur d'art

Une histoire d'amour et de crimes

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Date de parution 21 août 2024 | Archivage 26 août 2024

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Résumé

Si Arsène Lupin avait existé, il serait appelé Stéphane Breitwierser. 

Un gentleman-cambrioleur agit avec habileté et classe, sans jamais recourir à la violence, guidé par un certain sens de l’honneur. Pendant huit ans, Stéphane Breitwieser, originaire de Mulhouse, a commis avec sa compagne près de 250 vols dans des musées français, suisses et belges, en plein jour, au nez et à la barbe des gardiens et des visiteurs. Leurs attributs : un grand manteau et un couteau suisse. Entre 1995 et 2001, la valeur totale de leurs larcins a été estimée à plusieurs millions d’euros. Alors comment les Bonnie et Clyde des musées ont-ils réussi ces vols en série sans se faire prendre pendant si longtemps ? Il leur aura fallu beaucoup de sangfroid, pas mal de créativité et une bonne dose de passion.

Si Arsène Lupin avait existé, il serait appelé Stéphane Breitwierser. 

Un gentleman-cambrioleur agit avec habileté et classe, sans jamais recourir à la violence, guidé par un certain sens de...


Formats disponibles

FORMAT Grand Format
ISBN 9782381340555
PRIX 23,00 € (EUR)
PAGES 352

Disponible sur NetGalley

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Chroniques partagées sur la page du titre

Avez-vous déjà rêvé de posséder une oeuvre d'art chez vous, que ce soit un tableau que vous avez pu voir dans un musée, un objet en argent d'une grande finesse, une tapisserie ou une jolie petite statuette en ivoire ?
Pour Stéphane Breitwieser, l'art est associé à la beauté et ce rêve est devenu réalité, car ce jeune homme originaire de Mulhouse a volé pas moins de 250 objets d'art dans différents musées français et étrangers, et ces vols se montent à environ 2 milliards d'euros.
Mais bien que très habile, et se croyant presque intouchable, il s'est quand même fait attraper et ce de façon assez stupide.
Ce livre est à mi chemin entre le documentaire et la fiction et j'ai beaucoup aimé découvrir ce personnage très particulier et les liens qui l'unissent aux objets volés, car Stéphane Breitwieser n'est pas un simple voleur, lui ce qui l'intéresse n'est pas de revendre son butin au plus offrant, lui, il aime l'art, et posséder ces objets le rend véritablement heureux.
Alors est-ce un voleur, un collectionneur, un malade, un amoureux ?
Les liens avec sa mère et sa compagne sont aussi décortiqués dans ce livre et nous offre une autre vision de ce personnage complexe.
J'ai dévoré ce livre passionnant qui est aussi palpitant qu'un thriller.
Je remercie NetGalley et les éditions Marchialy pour cet envoi.

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L'histoire vraie d'un amoureux de l'art qui, aidé de sa compagne, a volé tout en douceur près de 250 pièces de musée, au nez et à la barbe des gardiens et de la police, sans violence, sans technique de fou, avec un couteau suisse et un grand manteau.
Au dela de l'exploit criminel, l'auteur, journaliste, arbore la question de l'amour de l'art et de la possession : les œuvres sont elles faites pour être exposées aux yeux du grand public, ou ne peuvent-elles être seulement appréciées des experts ? Voler pour posseder, est ce l'amour de l'art ou de l'égoïsme ?

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Entre 1995 et 2001, Stéphane Breitwieser, originaire de Mulhouse, a commis la bagatelle de plus de 200 vols dans des musées à travers la France, la Suisse, l’Allemagne, la Belgique ou encore les Pays-Bas, pour un montant total estimé, selon certains experts, à deux milliards d’euros. Des cambriolages sans violence, pendant les heures d’ouverture des musées, la plupart du temps avec la complicité de sa compagne Anne-Catherine.

Un jeune couple BCBG, amateur d’art, à qui gardiens et galeristes auraient donné le bon dieu sans confession. Mais les jeunes gens se sont passés de leur permission et ont commis leurs forfaits, armés seulement d’un couteau suisse et d’un grand sac à main ou d’un manteau ample pour dissimuler les objets volés.

Doué d’un culot et d’un sang-froid inouïs, le couple a pu sévir en toute tranquillité pendant des années sans se faire repérer. Sans doute grâce à la défaillance des moyens de surveillance dans les musées, mais surtout parce que, à la différence d’autres voleurs d’art, ils n’ont jamais cherché à gagner de l’argent en revendant les œuvres sur le marché noir et ont évité ainsi de se faire repérer. Ils se sont contentés de les accumuler dans le grenier où ils vivaient dans la maison de la mère de Stéphane, juste pour le plaisir de la possession et de la contemplation. Stéphane Breitwieser se considérait aussi comme un « libérateur d’art », convaincu que les objets volés étaient conservés dans de meilleures conditions chez lui que dans les musées. Plutôt qu’un voleur compulsif, il se voyait comme un collectionneur compulsif, ne trouvant pas le plaisir dans le vol mais dans son résultat, la possession.

A force de réussite, Stéphane s’est cru invincible, persuadé que les flics sont tous des imbéciles qui n’arriveront jamais à l’arrêter. Mais son impunité lui monte à la tête et le rend imprudent : il finit par commettre des erreurs qui le font repérer. Et dure sera la chute…

C’est le portrait et l’histoire de ce « gentleman-cambrioleur » que livre Michael Finkel dans ce « documenquête ». L’auteur a rencontré Stéphane Breitwieser à plusieurs reprises, a interrogé, avec l’accord de celui-ci, quelques-uns des psys qui l’ont expertisé pendant ses procès, ainsi que des policiers et des membres de l’entourage (très restreint) de Breitwieser. L’auteur tente également de dresser le profil psychologique de celui-ci, de comprendre les ressorts de son comportement, ainsi que sa relation compliquée (« je t’aime moi non plus ») avec sa mère. Anne-Catherine ayant toujours refusé de parler aux journalistes, Finkel n’a donc pas sa version de l’histoire, et a dû se contenter des interrogatoires de police et des comptes-rendus de procès, ainsi que de rares témoignages.

Michael Finkel a, semble-t-il, exploité tous les éléments à sa disposition, émettant des hypothèses pour le reste, le tout en restant factuel et journalistique, sans chercher à romancer son histoire (et c’est très bien comme ça).

Il fait ressortir la personnalité et les motivations intrigantes de Stéphane Breitwieser et, dans une moindre mesure, celles d’Anne-Catherine, et s’y entend parfaitement pour transformer cette matière en un récit captivant.

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Au royaume des voleurs célèbres -que vous découvrirez aussi- peu sont esthètes : Stéphane Breitwieser, lui, se veut "Libérateur d'Art".

Cet intellectuel passionné de baroque devenu collectionneur "sans le sou" a amassé pendant plus de 15 ans -1994 à 2001- 250 œuvres estimées à plus de 2 milliards d'euros.

Ce mulhousien obsessionnel et insatiable volait impulsivement sans violence. Muni de son seul couteau suisse et d'un grand imper, il profitait des défaillances de sûreté des musées qu'il a spolié dans au moins 7 pays européens.

Une addition qui un jour se retournera contre lui.
On ne pourra vraiment prouver l'implication de Anne-Catherine Kleinklaus, sa maîtresse et de Mireille Stengel, sa mère chez qui il entreposait son butin mis en scène.

✨ Mickael Stinkel dans son enquête journalistique et très bien documentée, nous emmène au cœur de l'incroyable vie réelle d'un original irrévérencieux, essayant de mettre des mots sur cette addition improbable et jusque-là incomparable.

C'est un récit vraiment incroyable que vous découvrirez ici.

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C’est le plus grand des voleurs, oui, mais c’est un gentleman. Ses paroles vous parlent peut-être, ce sont celles d’Arsène Lupin. Et bien figurez-vous qu’il a son équivalent en chair et en os, en la personne de Stéphane Breitwierser.

Avec à ses côtés sa compagne, sur lui un long manteau, et un simple couteau suisse, ces Bonnie et Clyde des temps modernes ont réalisé plus de 250 vols dans des musées pendant des années. Ce livre de Michael Finkel lui est consacré, et c’est le travail de dix ans de recherche et de rencontres avec la plupart des principaux intéressés.

Ce n’est pas là une simple biographie, ce livre se lit comme un roman d’aventures, retraçant toute l’histoire, du premier vol aux différents procès, on est plongés totalement aux côtés de Breitwierser grâce aux nombreux détails. On le voit retirer les vis des vitrines, décrocher les tableaux, le tout avec une aisance et une confiance en soi inimaginable.

Passant d’un vol, aux problèmes dans le couple ou encore à l’enquête, avec des phrases issues des rencontres glissées ici ou là, j’ai beaucoup aimé le style et le travail d’écriture de l’auteur-journaliste. On apprend aussi beaucoup sur la psychologie du voleur et de sa compagne, sa passion sur l’art, sans jamais que l’auteur veuille nous apitoyer sur son sort ou l’excuser des faits, il est toujours factuel.

N’hésitez pas à vous plonger dans cette aventure rocambolesque, qui, si elle avait été inventée, nous aurait fait dire à l’auteur que rien n’été crédible dans son histoire, tant c’est fou.

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